05/08/2010
Qu'as-tu appris à l'école ?
C'était le titre d'une chanson de Graeme Allwright, mais qui apportait des réponses un peu mièvres. Cela n'enlève rien à l'intérêt de la question. Qu'a-t-on fait de toutes ces heures de classe, de cours ? qu'ont-elles produit en nous, que continuent-elles à produire ? et quelle place tiennent-elles dans ce que nous sommes aujourd'hui ? J'ai toujours eu le sentiment d'une immense, incommensurable perte de temps ou plus exactement de mauvais emploi du temps, au sens propre comme au figuré. N'y a-t-il donc pas mieux à faire ? Bien sur que si. Par exemple, passer ses journées au British Museum, comme Rimbaud.
Rimbaud en 1871
Il n'étonne apparemment personne que l'un des plus grands écrivains français n'a guère appris à l'école ce qui lui a permis d'écrire Une Saison en enfer ou Les illuminations. Et l'invocation du génie ne servirait qu'à noyer le poisson. On peut s'extasier sur Rimbaud et ne jamais se poser la question de son apprentissage. L'école de Rimbaud ce fut le voyage, la vie, la volonté absolue du dérèglement délibéré de tous les sens, une curiosité à toute épreuve, une envie de savoir, la fréquentation des bibliothèques et la lecture. Tout cela sans maître et sans guide ? et si bien sur, lui-même. Rimbaud non pas autodidacte mais autonome. Et ce n'est certainement pas à l'école qu'il a appris l'autonomie. Mais qu'a-t-il donc appris à l'école ?
A une raison
Un coup de ton doigt sur le tambour décharge tous les sons et commence la nouvelle harmonie.
Un pas de toi, c'est la levée des nouveaux hommes et leur en-marche.
Ta tête se détourne : le nouvel amour !
Ta tête se retourne, - le nouvel amour !
"Change nos lots, crible les fléaux, à commencer par le temps" te chantent ces enfants. "Elève n'importe où la subtance de nos fortunes et de nos voeux" on t'en prie.
Arrivée de toujours, qui t'en iras partout.
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04/08/2010
Connaissance plurielle
Dans le palais de Sintra, le premier tableau qui accueille le visiteur est une toile de Joseph Ribera, commencée en 1630 (année de la création de Don Juan par Tirso de Molina) et achevée en 1633 (procès et condamnation de Galilée :"e per, si muove"). Intitulée Le philosophe, elle nous présente un homme plutôt jeune, la sagesse n'est donc pas le produit de l'âge, qui certes maîtrise d'une main le temps qu'il a très certainement dompté en bon philosophe, mais surtout nous présente un document empli de figures géométriques. Que le philosophe s'intéresse à la géométrie et aux mathématiques on le sait depuis l'antiquité mais on a ici la preuve que la pluridisciplinarité pouvait s'afficher. Etre savant c'est être pluriel : la véritable connaissance n'est ni disciplinaire, ni disciplinée.
01:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sintra, portugal, philosophe, connaissance, enseignement, éducation, peinture, art
03/08/2010
Politique (2)
Le suivi de l'actualité s'était arrêté au feuilleton de l'été Bettencourt-Woerth et consorts. Cette pause était à la fois celle des vacances, mais aussi celle de l'agacement devant les, selon l'expression désormais consacrée, "éléments de langage" répétés à satiété par tous les membres du Gouvernement dans tous les supports de presse. Et parmi ces éléments de langage (André Breton aurait dit : "Mais vous vous rendez compte comment ces gens là parlent !"), l'accusation de populisme pour qui critique un député cumulard absent de ses fonctions, un ministre parcourant le monde pour financer sa réélection ou un trésorier distribuant prébendes sans rapport avec les avantages directs et indirects qu'il reçoit en retour. Bref, il était temps d'aller voir dehors si l'air était moins nauséabond. Et il l'était. Par contre, à l'intérieur, il ne s'est guère purifié pendant la pause. Sans surprise aucune, l'on découvre en reprenant le fil de l'actualité que l'on tente péniblement de glisser du roman Bettencourt-Woerth à celui des roms, des gitans, des délinquants, des étrangers et que tout ce petit monde vit dans le même sac. Sac dans lequel, c'est un comble, il y aurait de l'argent, ce qui est tout de même beaucoup plus choquant que d'en trouver dans celui de nos ministres et affairistes.
00:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, woerth, bettencourt, manouchian, étrangers, politique, société, défiance, roms, gitans
01/08/2010
Politique (1)
Les politiciens ont mauvaise presse, ils y mettent du leur, et la politique également, ce qui est bien regrettable. La politique, c'est la noblesse de l'animal social, la volonté d'assumer une existence qui est aussi collective. En quelques lieux (Fondation Berardo, Forteresse de Péniche, Exposition "Povo, Povo" au Musée de l'électricite de Lisbonne...) s'exprime la nostalgie d'artistes portugais pour la Révolution des oeillets et les quelques mois de liberté, de fraternité et de tous les possibles qui ont suivi. Avant la normalisation et, pléonasme, la consommation, qui conduisit au final le premier ministre du pays à présider la Commission Européenne, bouclant ainsi la boucle puisque l'actuel Traité de l'Union est celui de Lisbonne. Pour autant, le pays et ses artistes semblent chercher leur voie.
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sade, politique, jacques hérold, traité de lisbonne, portugal, art, organisations, valeurs
30/07/2010
Lettres portugaises
Beja est une ville de province qui ferme l'Alentejo et ouvre la route de l'Algarve. Les zones frontières se prêtent admirablement à l'apparition de phénomènes rares, mystérieux, peu crédibles et au final discrédités. C'est ici qu'entre 1667 et 1668, Mariana Alcoforado, religieuse portugaise vivant au couvent de Beja, écrit cinq lettres au Marquis de Chamilly venu guerroyer sur les terres lusitaniennes. L'histoire attribuera ensuite ces lettres à Guilleragues qui, paraît-il, avait de l'esprit et des lettres. Il aurait fallu plus pour écrire ces chefs d'oeuvre dans lesquels on lit notamment : "Je regrette pour l’amour de vous seulement les plaisirs infinis, que vous avez perdus : faut-il que vous n’ayez pas voulu en jouir ? Ah ! si vous les connaissiez, vous trouveriez sans doute qu’ils sont plus sensibles que celui de m’avoir abusée, et vous auriez éprouvé qu’on est beaucoup plus heureux, et qu’on sent quelque chose de bien plus touchant, quand on aime violemment, que lorsqu’on est aimé."
00:05 Publié dans DES IDEES COMME CA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lettres portugaises, mariana alcoforado, guilleragues, beja, portugal, épistolaire, romantisme, religieuse
29/07/2010
Leçon de choses
La gambade ne se conçoit sans les visites aux cavernes d'Ali Baba que sont les bouquinistes. Fureter dans les rayonnages qui sentent le vieux papier à la recherche de l'ouvrage qui fera le miel de la journée est un plaisir total : corporel (les odeurs, la vue, le toucher...), esthétique (le goût), intellectuel (les mondes contenus dans les livres qui vous engloutissent lorsque vous les ouvrez). Ce jour-là, un de ces livres que l'on peut trouver assez facilement, car il s'en est imprimé beaucoup et qu'il ne s'en est pas jeté trop. On comprend pourquoi en les feuilletant.
Réfléchir ensuite parce que la réflexion s'appuie sur l'expérimentation, l'observation des faits et se conduit à l'aide d'un questionnement. Pas de logique hypothético-déductive mais un questionnement basé sur des faits choisis car "Quelques observations bien conduites valent mieux que l'examen superficiel de nombreux faits".
00:05 Publié dans PEDAGOGIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : leçon de choses, pédagogie, école, éducation, méthode, enseignement, instituteur
28/07/2010
Invensonge (2)
La fée électricité symbolise l'invention : Fiat Lux ! Celle-ci, dans le musée d'art contemporain d'Elvaz, variait au rythme du jazz.
00:05 Publié dans DES IDEES COMME CA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : leonard, de vinci, murs, invensonge, lanterne magique, graffiti, électricité, art, rue
27/07/2010
Invensonge (1)
Léonard De Vinci conseillait à qui voulait devenir peintre de fixer un mur et de ne commencer à peindre que lorsqu'il voyait quelque chose. Ce quelque chose, surgit du mur, pourrait s'appeler l'invensonge.
13:01 Publié dans DES IDEES COMME CA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : invensonge, musée, léonard, de vinci, mur, lune, cyrano
26/07/2010
Du temps réel
Au bord du Tage, l'ancienne usine ne produit plus d'électricité. Elle abrite un lieu d'expositions, celle consacrée à la fée électricité étant permanente. Elle s'accompagnait cet été d'une exposition consacrée au peuple (Povo, Povo) sur laquelle nous reviendrons très prochainement.
01:28 Publié dans DES IDEES COMME CA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lisbonne, machine à vapeur, révolution industrielle, temps réel, hegel, temps, travail
23/07/2010
Deuxième surprise
En haut de l'escalier on dit bonjour au policeman. Il ne répond guère mais ses yeux ne vous quittent pas. Dans la grande salle une femme nue allongée sur un divan est très loin de vous. Ses pensées l'ont emportée. Dans l'autre salle, deux hommes eux vous regardent, vous fixent, vous traversent et vous devenez translucide. Pour cela, ils vous dérangent un peu. Déjà, au rez-de-chaussée, des chinois pétris dans la glaise grise, saisis dans une attitude de stupéfaction comme abasourdis par leur vie vous avait remué les tripes.
01:39 Publié dans DES IDEES COMME CA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : evora, sculpture réaliste, art, exposition, jamie salmon, duane hanson
22/07/2010
Première surprise
La chaleur est douce. Le vent marin rafraichit les 28 degrés qui aplatissent les jardins de la Fondation Gulbenkian. Dormir dans un jardin est un plaisir sans partage. A Paris le parc Monceau s'y prête volontiers ou encore le parc qui annonce le Musée Marmottan. Les jardins Gulbenkian fourmillent de pelouses discrètes qui invitent à s'allonger. Peu y résistent. Mais avant de partir, il faut bien visiter ce musée de collectionneur. Allons-y ! Belles découvertes : Girlandhaio, Bouts, Gainsborough, Guardi, Boucher, ...La belle Europe rassemblée ici. Et puis, au détour d'une salle, exposée sur un pan de mur étroit, l'incroyable suprise : La fête à Rambouillet ou l'Ile d'amour de Fragonard.
01:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/07/2010
Dans la ville blanche
Voici venu le temps des chroniques d'été au gré des pérégrinations et découvertes. Partout il y a de la place pour les surprises, les hasards malicieux et l'étonnement. La langueur du rythme d'été n'a pas pour effet de plonger dans la torpeur les sens. Bien au contraire. Et Dieu sait que dans la ville blanche les sens sont sollicités. Il ne faut jamais manquer l'occasion de revoir le merveilleux film d'Alain Tanner. Ici, rien n'a vraiment changé.
12:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/07/2010
La DRH et Olympe, suite
Etre fidèle à soi-même ce n'est pas répéter ad nauseam les mêmes ritournelles. C'est être capable de faire vivre des principes fondateurs en déclinant leur traduction opérationnelle en fonction des évolutions de l'environnement. Comme l'a bien compris la chenille, demeurer c'est évoluer. La Cour de cassation avait, il y quelques mois (Cass. soc., 26 juin 2008), dénié à une DRH membre d'un comité de direction d'accéder aux mêmes avantages que ses collègues masculins du comité de direction au motif que les fonctions exercées n'étaient pas les mêmes. Cette décision, commentée le 4 juillet 2008 sous le titre "La DRH et l'Olympe" (http://willemsconsultants.hautetfort.com/archive/2008/07/03/la-drh-et-l-olympe.html) se trouve désormais dépassée, la Cour de cassation ayant adopté le 6 juillet 2010 une décision exactement inverse. Olympe de Gouges s'en trouve modernisée.
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : olympe, drh, ressources humaines, travail égal, salaire égal, comité direction, égalité professionnelle, olympe de gouges
15/07/2010
Le progrès n'est pas une obligation
Le contentieux peut paraître classique : une déléguée syndicale souhaite faire condamner son entreprise pour discrimination en établissant qu'elle a évolué moins vite que certains de ses collègues. Elle utilise les moyens de preuve habituels : comparaison entre sa situation et celles des personnes entrées dans l'entreprise à la même période avec les mêmes qualifications. Ce diagnostic révèle un moindre classement de la part de la salarié. Est-ce à dire que la discrimination est constituée ? non nous dit la Cour de cassation dans un arrêt du 6 juillet 2010 (Cass. Soc., 6 juillet 2010, n° 09-41.534). Reprenant une formulation qui date de 1978, la Cour de cassation pose en principe qu'une entreprise ne saurait avoir l'obligation de promouvoir tout salarié. Cette formulation éclaire d'un nouveau jour la décision du 2 mars 2010 inhérente à deux salariés qui n'ont pas été formés.
Selon la Cour de cassation, l'absence d'évolution ne saurait être imputée à l'employeur dès lors que le salarié a bénéficié des mêmes possibilités de formation que les autres et qu'il n'a pas fait état de ses souhaits dans le cadre du Plan de Formation. Le progrès automatique n'est donc une obligation ni pour le salarié ni pour l'employeur.
02:10 Publié dans DROIT DU TRAVAIL | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2010
Parcours sécurisés
Le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels, FPSPP pour les initiés, a été créé par les partenaires sociaux pour orienter vers les salariés, ou futurs salariés, qui en ont le plus besoin une partie des financements destinés à la formation professionnelle. C'est peu dire que sa mise en place se fait dans la douleur : bagarre permanente avec l'Etat sur la création, le fonctionnement, les priorités, la propriété des fonds...L'énergie des promoteurs du FPSPP ne va pas principalement à l'action comme dit l'autre. Ce combat permanent n'empêche pas le FPSPP de tenter d'endiguer la pression des OPCA qui souhaitent récupérer au plus vite les plus de 800 millions d'euros versés en juin voire celle des entreprises qui ont versé un impôt nouveau de 13 % de leur obligation légale et se demandent où est passé l'argent. Cela fait beaucoup pour un seul organisme. Pour autant, et cela devrait nous rassurer, l'humour n'est pas absent de son action. Sur son nouveau site, provisoire certes, que l'on peut consulter à l'adresse suivante http://www.fpspp.org, on a la surprise de découvrir une carté météo et un calculateur d'itinéraires routiers. Message subliminal pour indiquer aux salariés que le temps des vacances est venu ? abnégation dans la sécurisation au point de sécuriser les itinéraires routiers des vacanciers ? code mystérieux ou simple blanc à remplir ? faisons crédit au FPSPP de son Umour et de n'être pas qu'une pompe à phynances.
00:56 Publié dans ACTUALITE DE LA FORMATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ubu, fpspp, sécurisation des parcours, météo, formation, pompe à phynances, parcours
13/07/2010
Du virtuel
La notion de virtuel est parfois opposée à celle de réel, notamment quand elle vise à stigmatiser des jeunes (mais ne nous étonnons pas qu'une société vieillissante et vivant mal son vieillissement exprime diverses rancoeurs envers la jeunesse) qui seraient coupés du réel pour ne vivre qu'une no life sur second life. Ce qui renverrait la réalité virtuelle ou les mondes virtuels à des espaces n'ayant aucune espèce de réalité. Or, ni au plan sémantique, ni au plan philosophique ni dans l'informatique le terme de virtuel n'est défini comme le contraire de réel. Virtuel est davantage opposé à actuel. Selon Maurice Benayoun, le virtuel est le réel avant qu'il ne passe à l'acte. Antonin Artaud illustrait cela par la réalité virtuelle du théâtre. Le virtuel n'est donc qu'une extension de la réalité, dont il n'est pas déconnecté par les émotions qu'il procure, lesquelles peuvent également avoir une dimension corporelle. Opposer le virtuel au réel reviendrait donc à dénier que le rêve et l'imaginaire soit partie intégrante de la vie.
11:55 Publié dans PEDAGOGIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : virtuel, mondes virtuels, serious game, pédagogie, antonin artaud, stasio, rêve, jeunes, jeunesse
12/07/2010
Soleil à Paris
L'été s'est installé. La chaleur modifie les perceptions, les comportements et l'environnement dans lequel nous évoluons. Tout paraît à la fois moins réel et plus présent. Plus intense et plus fragile. Ainsi, un léger mouvement de la féé électricité provoque l'arrêt de la Gare Saint-Lazare.
Pour que l'on découvre leur regard de renard argenté ?
...et pourtant la foule passe son chemin...
...la mélodie de "Poulailler's song" émerge du refoulé pour rejouer sa petite rengaine légère...
01:49 Publié dans DES IDEES COMME CA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, don quichotte, paris, soleil, saint-lazare, mannequins, photo
09/07/2010
Quarante ans, toujours pas adulte
Le 9 juillet 1970 était signé l'accord national interprofessionnel qui créait le système français de formation professionnelle continue. Il sera suivi par la loi du 16 juillet 1971. Quarante ans après, où en sommes nous ? Le système a grandi, s'est développé, a même pris une taille spectaculaire, même si certains lui reprochent son obésité. Mais la taille et le poids ne font pas la maturité. 40 ans après la signature d'un accord historique, l'actualité de la formation est marquée par l'annonce d'une ponction en 2011 par l'Etat des fonds du tout nouveau FPSPP et par l'indignation corrélative des partenaires sociaux. Signe que l'on peut avoir 40 ans et demeurer toujours sous la tutelle de l'Etat. Il est de plus beaux anniversaires : celui de Chagall par exemple.
01:21 | Lien permanent | Commentaires (5)
08/07/2010
Manager
Qu'est-ce que manager, qu'est-ce qu'un manager ? les définitions ne manquent sans doute pas plus que les avis sur la question. Mais puisque la question m'était posée, il fallait répondre : "Celui qui créé les conditions les plus favorables pour que ses objectifs puissent être atteints, en tenant compte des personnes qui vont agir mais sans en faire le point de départ". Soit le modèle du manager jardinier. Celui qui a la préoccupation écologique de l'action. En d'autres termes, celui qui pense que l'action humaine, comme celle de tout organisme vivant, est probabiliste et non mécanique. A lui donc de créer les meilleures probabilités pour que les fleurs puissent éclore et le jardin s'épanouir en forme de jardin des délices.
00:05 Publié dans DES IDEES COMME CA | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : management, bosch, jardin, pédagogie, formateur, manager
07/07/2010
Manger
Il est souvent question d'appétence pour la formation ou d'appétit de formation. Autrement dit de désir dont le rapport à la nourriture est souvent une traduction manifeste. Mais la formation elle-même est-elle susceptible de susciter le désir ? de donner de l'appétit ? sur ce champ nourricier, osons une analogie. Il est des formations qui livrent des recettes et d'autres qui apprennent à cuisiner. Les premières sont souvent très appréciées et ont des résultats immédiats mais une péremption rapide. Les secondes sont plus frustrantes sur l'instant mais à effets durables. Détails.
00:05 Publié dans PEDAGOGIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine, recette, formation, bacchus, poussin, peinture, art, management, désir