29/05/2017
On avait perdu la clé...
...alors on a quitté les locaux de Robert de Sorbon et on est allé s'installer dans le jardin du Luxembourg, dans un kiosque à musique, à proximité d'une dame qui lisait et que notre irruption n'a pas dissuadé de demeurer là, à lire, pianoter sur son portable, nous écouter et parfois filmer la scène improbable, ou peut-être même l'enregistrer. Elle a alors pu entendre la première question à laquelle les étudiants ont du répondre : "Pour qui n'a qu'un marteau, tout problème a une forme de clou. Quelle est la traduction opérationnelle de cette maxime pour un responsable formation ?".
Vinrent ensuite les questions sur les moyens de déclencher l'appétit de formation chez qui ne l'a pas, les conditions de base de réussite de la formation digitale, les moyens de maintenir le développement des compétences avec moins de moyens, l'évaluation de l'impact d'un cursus de formation managerial ou encore la manière dont les étudiants comptaient poursuivre leur développement professionnel dans les mois et années à venir. Et pour terminer, chacun livra la phrase, ou le mot, qui synthétisait sa vision de la formation. Plaisir d'entendre innovation, challenge, valeur ajoutée à démontrer, le lien entre individuel et collectif, un peu trop d'employabilité à mon goût également, comme quoi l'air du temps imprime sa marque, et la palme du Luxembourg à Marwa : "La meilleure façon d'apprendre à apprendre, c'est encore d'apprendre".
21:59 Publié dans HISTOIRES DE CONSULTANT, PEDAGOGIES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : master, sorbonne, drh, formation, apprentissage, luxembourg, printemps
21/02/2016
Un pour tous...
Des générations d'étudiants ont pu le constater, si Jean-Emmanuel Ray n'a pas le compliment particulièrement facile ce n'est pas par principe mais par souci de justice : les bravos, il faut les mériter. Alors quand à l'occasion d'une remise de diplôme il salue la "Dream Team", LA promotion qui l'aura marqué entre toutes, celle qui n'a procuré que du bonheur aux intervenants pendant une année et qu'il se déclare admiratif de la manière dont le collectif a fonctionné, c'est qu'il s'est passé quelque chose. Ce que je confirme sans réserve. Oui, mais quoi exactement ?
Amphi Descartes à la Sorbonne, vendredi 19 Février
Pendant les dix ans durant lesquels j'ai eu le plaisir de travailler avec le Master RH de l'IGS de Toulouse, il y avait également eu "La promo du Siècle". Et le miracle de cette alchimie qui se produit, ou pas, parce qu'à un moment donné de fortes personnalités insufflent à un groupe un esprit, une attitude, des comportements qui inscrivent tout le monde dans une logique collective qui loin de gommer les individus les pousse au contraire à se sublimer sans que chacun ne le perçoive comme une compétition concurrentielle mais davantage comme une émulation coopérante. La qualité de l'interaction entre chacun et le groupe permet, au final, à tous d'aller un peu au-delà d'eux mêmes. Et bien évidemment le résultat est là : en terme de confiance, d'aptitude, de compétence, c'est tout bénéfice pour chacun. Les emplois et responsabilités obtenus par ces jeunes gens en sortie de leurs études en témoignent d'ailleurs assez largement. Mais au-delà même de ces résultats immédiats, c'est la maturité joyeuse d'un groupe qui fait plaisir à voir. Et s'agissant de plaisir, celui de constater que la bonne humeur est une solide alliée de la performance. Bonne route à tous !
10:58 Publié dans HISTOIRES DE CONSULTANT | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : sorbonne, master, apprentis, drh, groupe, collectif, études
08/06/2015
Fin d'année
Mais si, vous savez bien. Pour les étudiants la fin de l'année c'est juste après Roland-Garros et les examens pour lesquels on bachote alors que les premières journées d'été sont là. Le Master DRH de la Sorbonne n'échappe pas à la règle et vit sa semaine d'évaluation. Trouvant le mode d'examen le plus couramment pratiqué dans l'éducation parfaitement stupide, et encourageant tous les ans les candidats à tricher par tous les moyens possibles au baccalauréat, il me faut mettre mes actes en cohérence avec mes principes. J'ai donc prévenu les étudiants en début d'année : l'évaluation se fait selon le contrôle continu et l'ensemble des travaux produits dans l'année. L'examen final ne peut qu'ajouter des points mais ce n'est pas lui qui mesure le niveau atteint. Premier point.
Bachotage pour les étudiants en contrôle continu
Deuxième point, toute documentation est évidemment autorisée pendant l'examen puisqu'il s'agit moins de s'encombrer de connaissances rapidement obsolètes que d'être capable de mobiliser rapidement de multiples ressources diversifiées. Et d'être évalué en situation professionnelle.
Troisième point, l'évaluation ne peut consister à reproduire des exercices déjà réalisés tel un musicien répétant ses gammes. Elle doit permettre de vérifier la capacité des étudiants à proposer, argumenter, défendre, imaginer.
Et enfin, l'indispensable posture réflexive sans laquelle il n'est pas de passage de la connaissance à la compétence.
Si le coeur vous en dit :
10:00 Publié dans HISTOIRES DE CONSULTANT | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : sorbonne, master, drh, formation, examen, évaluation, baccalauréat, révision, soleil, été, compétence, expérience
11/09/2014
Elle a le moral, la masse salariale ?
Soir de rentrée pour les apprentis du Master de Développement des Ressources Humaines de Jean-Emmanuel Ray à la Sorbonne. Tous les intervenants, et oui tous, même le DRH qui a une grève sur les bras, celui qui a un stock de deux cent mails à traiter, celui qui traverse la moitié de la France pour venir, celle qui traverse les frontières pour nous rejoindre. Moi je sors de chez un client au bout de la rue. Tous les étudiants sont là aussi. Pour la première, et ce sera la dernière, les costumes et tailleurs sont de sortie, les cravates pour les 6 garçons sur 26 étudiants, quota en hausse par rapport aux années précédentes. Et débute le rituel : présentation des enseignants qui donnent leur plan de cours, présentation des étudiants qui remettent un CV.
Echange avec une étudiante pendant ces présentations :
"Vous travaillez sur quelle mission dans votre entreprise ?
- la transmission des savoirs...
- parfait, et dans quel contexte ?
- c'est un projet crucial puisqu'un tiers de la masse salariale part à la retraite dans les cinq ans ?
- excusez-moi j'ai mal compris...
- je disais qu'un tiers de la masse salariale ne sera plus là pour cause de départ à la retraite à court terme".
Ami salarié, sache que les jeunes DRH en devenir t'ont démasqué : masse salariale tu es, masse salariale tu resteras. Une sorte de coût fixe à durée variable. Vivement le mois de février que l'on ait l'occasion d'approfondir le sujet. Quant à constater que les jeunes filles sont redoutables, pas la peine d'en débattre, on le savait déjà.
00:51 Publié dans ACTUALITE DES RESSOURCES HUMAINES | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : salaire, ressources humaines, économie, étudiant, université, master, rh, formation, éducation, enseignement
12/06/2014
Tortillas y evaluacion !
J'avais pourtant prévenu les étudiants, mais ils n'y ont pas cru : avant l'examen de fin d'année du Master Développement des Ressources Humaines de la Sorbonne, dirigé par Jean-Emmanuel Ray et dans lequel j'interviens sur la politique de formation, il y aurait dégustation de tortilla, l'omelette à l'espagnole. Des oignons légèrement caramélisés, des pommes de terre pas trop cuites, le tout roulé dans des oeufs battus pour bien imprégner chaque morceau, des herbes et de l'assaisonnement, le tout mis au four pendant une vingtaine de minutes. C'est meilleur chaud, un peu baveux, mais pour l'occasion ce fût dégusté froid.
Et après la tortilla, vint l'évaluation. L'occasion de mettre en oeuvre quelques principes : le premier est que l'examen final compte moins que tous les travaux réalisés dans l'année, le second est que l'évaluation porte nécessairement sur des questions qui n'ont jamais été travaillées sous cette forme là, le troisième est que c'est moins la connaissance qui est valorisée, ou même la technicité, que la capacité à s'engager personnellement, à s'approprier la matière et à penser par soi-même et contre soi-même, le quatrième est qu'une réponse non contextualisée est nécessairement non pertinente et le cinquième est qu'un étudiant en ressources humaines ne doit jamais aborder une question à partir de la seule discipline dont elle relève mais d'une manière globale. Voilà, vous avez les consignes. Si vous voulez jouez, ils avaient deux heures.
00:48 Publié dans PEDAGOGIES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : master, drh, sorbonne, éducation, examen, université, évaluation, formation, torilla, recette
20/06/2013
Tu l'as vue ma poutre ?
Le Monde de l'économie s'en émeut : la chasse aux faux masters est ouverte ! (édition du jeudi 20 juin) et la loi sur l'enseignement supérieur qui sera votée en juillet ne lésine pas en prévoyant des sanctions pénales pour les dirigeants d'établissements qui utilisent abusivement le terme de master. Il faut dire que l'univers de la certification est une nébuleuse qui découragerait l'astronome le plus acharné, obligé de constater que de cette galaxie mystérieuse il ne parvient pas à voir le bout. Commençons par conseiller à la journaliste du Monde de ne pas céder à la précipitation qui la conduit à faire de l'enregistrement au RNCP une "astuce" pour faire croire que son diplôme est un vrai. Mais si c'est un vrai et non une astuce : et c'est d'ailleurs le seul critère qui vaille indépendamment de l'appellation, est-ce que le diplôme délivré par l'établissement est enrégistré au Répertoire national des certifications professionnelles, auxquels cas il est reconnu et garanti par l'Etat, ou non. Pour le reste, le bal des hypocrites est ouvert, autrement dit les amis de la poutre.
Sacha Sosno - La paille dans l'oeil du voisin
Au bal des hypocrites, la danse est ouverte par la Conférence des grandes écoles. Se plaindre de la confusion entretenue par des intitulés ambigüe alors qu'on a soi même créé des Mastères (pour le non initié, il est évident que la différence entre Master et Mastère est limpide...) qui sont positionnés sur un niveau inexistant dans les nomenclatures françaises et européennes (bac + 6) et dont la majorité ne sont pas enregistrés au RNCP (la commission ayant notamment refusé lorsqu'elle a constaté que le titre permettait d'attirer sur le seul nom de l'école des candidats qui ne remplissaient les conditions pour avoir le diplôme reconnu mais qui pourront prétendre au Mastère), c'est un peu fort de café. Quand à l'Education nationale, elle pourrait nous expliquer pourquoi plus de dix ans après la création du RNCP elle n' a toujours pas été capable d'y faire enregistrer l'intégralité de ses 10 000 masters, ce qui lui permettra au passage de s'exprimer sur la confusion qui peut résulter de la profusion. Mais non, l'urgence c'est de protéger l'appellation de Master et de la refuser y compris aux diplômes qui sont officiellement reconnus par l'Etat à ce niveau. Elle est pas belle ma poutre ?
00:06 Publié dans ACTUALITE DE LA FORMATION | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : diplôme, master, éducation, grandes écoles, certification, formation, sculpture, art
15/05/2013
Ici les autres : on est là !
Réunion matinale qui finit tardivement, un peu de marche pour reprendre ses esprits et passage à table dans une des brasseries où la convivialité du service attire plus sûrement que le cuisinier. Les tables ont déjà commencé à se vider. En face de moi, trois hommes et une femme traitent manifestement de sujets sérieux. La femme parle peu. Deux des hommes s'en vont, le troisième reste seul avec sa collègue. Elle se met à lui parler tandis qu'il sort son smartphone et lit ses mails. Au bout d'un moment, il répond pour faire croire qu'il écoute. Je me replonge dans mon gazpacho (excellent) et la lecture du canard enchaîné, qui m'apprend que pendant la réception des organisations syndicales par le premier ministre, lundi après-midi, la majorité des ministres présents pianotaient sur leurs smartphones et tablettes devant des syndicalistes partagés entre la stupéfaction et la consternation.
Le Caravage - Narcicce - 1599
Tout ceci me rappela une anecdote, recueillie lors du recrutement d'étudiants pour le Master de l'IGS à Toulouse. Je demandai à un étudiant ce qu'il retenait des petits boulots qu'il avait effectué pour gagner un peu d'argent. Se référant à une activité de vendeur en boulangerie exercé pendant quelquqes mois, il me répondit : "J'en retiens que l'on peut me parler uniquement avec des gestes pour me montrer ce que l'on veut acheter, tout en continuant à parler au téléphone et sans jamais m'avoir adressé la parole ni même regardé". Comme dirait Hannah Arendt, de la violence ordinaire en milieu ordinaire.
23:27 Publié dans HISTOIRES DE CONSULTANT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : smartphone, savoir-vivre, politique, ministre, téléphone, éducation, toulouse, master, igs, peinture, le caravage
12/03/2013
Réclame pour les tables rondes
La table ronde est symoble d'égalité, car il n'y a pas de préséance autour du rond, qui renvoie également à la fraternité. Les tables rondes, de ce fait, sont celles où la discussion est possible en toute liberté et sans parole statutaire. Du moins on peut le souhaiter. Si vous voulez en avoir le coeur net, deux occasions s'offrent à vous. Le jeudi 28 mars, à l'initiative de l'Université Paris Descartes et des responsables du Master "Cadres et consultants en formation continue", il sera question de réforme de la formation. Et le jeudi 4 avril (les tables doivent décidément être plus rondes les jeudis), il sera question de l'ANI du 11 janvier 2013 et de sa transposition législative. Dans les deux cas, l'occasion d'exprimer face à des contradicteurs que l'on espère pugnaces, ce qui est développé sur ce blog.
Judy Chicago - Dinner Party
Pour ceux qui n'aiment guère les tables rondes, voici une assemblée triangulaire aux 39 places réservées à des femmes célèbres, parmi lesquelles les fascinantes Hildegarde de Bingen et Mary Wollstonecraft, dont la fille éponyme deviendra, sous le nom de Mary Shelley après avoir épousé le poète anglais, l'auteur de Frankenstein. Et l'on comprendrait fort bien que le lecteur absorbé par la lecture du roman gothique ne prenne le temps de se rendre aux différentes tables rondes, ou bien préfère encore s'inviter à la table triangulaire de Judy Chicago. Pour les autres, qui voudraient participer, toutes les informations utiles ci-dessous.
00:26 Publié dans ACTUALITE DE LA FORMATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : master, université, formation, réforme, liaisons sociales, conférence, forum, éducation, art, table
05/09/2011
Cherchez l'erreur
Publicité parue dans la revue Philosophie du mois de Septembre pour un Master de Philosophie, à finalité professionnelle et orienté vers le journalisme. A priori plutôt alléchant. Et pourtant la publicité est scandaleuse. Cherchez l'erreur :
Non, l'erreur n'est pas de trouver Christophe Barbier parmi les intervenants (quoi que...). Elle figure en haut à droite de la publicité, comme un coup de tampon bureaucratique qui vous signifie que votre visa est périmé. Il s'agit de la mention "Licence de philosophie exigée". Ainsi, on ne peut faire de Master Professionnel que si l'on a suivi le chemin balisé des études universitaires de licence. La VAP est envoyé aux oubliettes et la VAE aux lieux d'aisance. En 2011 donc, il continue à se trouver des universitaires prétendument sérieux qui parviennent à affirmer incompétence et fermeture d'esprit tout en proposant de développer la notre, de compétence, et d'ouvrir les notres, d'esprits.
Je me souviens des soirées passées à l'Institut Catholique de Toulouse, à écouter des pères en robe penser à voix haute et en public. L'orgue accompagnait parfois ces soirées.
L'orge de l'Institut Catholique de Toulouse
Ces soirées et conférences étaient ouvertes à tous, et la parole y jouissait d'une liberté sans entrave. Faut-il que les temps aient changé pour que l'on réserve à ceux qui ont universitairement appris à penser le soin de venir penser professionnellement. Et que l'on considère qu'il n'est d'autre lieu qu'un enseignement de licence pour développer les capacités qui permettront de suivre le Master. Les responsables d'un tel programme ont réussi le tour de force de démontrer en un seul acte, que les objectifs affichés ne peuvent à l'évidence pas être atteints. Triste aveu à vrai dire.
Sinon, bonne rentrée à tous les bambins qui vont subir leur première leçon de morale de la part d'adultes dont on se demande bien certains jours au nom de quoi ils la professent.
00:04 Publié dans ACTUALITE DE LA FORMATION, DANS LA PRESSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : institut catholique, philosophie, master, éducation, école, toulouse, vae, vapp, formation
25/03/2011
PUB !
Myriam promettait d'enlever le haut le 2 septembre, et le bas le 4 septembre. Ce qui fut fait. Elle n'a rien promis pour le 8 septembre, aussi je me permets de lui faire une suggestion. Le 8 septembre 2011 s'ouvrira la 2ème promotion du Master 2 Responsable Formation, organisée en partenariat entre l'Université d'Evry et DEMOS.
Le Master est organisé en alternance pour permettre d'articuler l'exercice d'activités et le suivi d'enseignements. Il se déroule de septembre 2011 à décembre 2012.
Pourquoi un Master 2 de Responsable Formation ? parce que l'activité de Responsable Formation est un vrai métier, qui fait appel à des compétences diversifiées et des exigences d'un niveau toujours plus élevé (voir présentation jointe).
Pourquoi celui-ci ? parce que l'on peut se former de manière très professionnelle tout en prenant du plaisir et en réalisant des travaux, dont le mémoire, valorisables dans le cadre de ses activités professionnelles.
Le maillot de bain est-il indispensable ? ce n'est pas une condition d'accès, comme vous pourrez le vérifier dans la plaquette jointe.
Et pour tout renseignement complémentaire : willems.consultant@orange.fr
Bon week-end ensoleillé à tous.
10:12 Publié dans ACTUALITE DE LA FORMATION | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : master, responsable formation, formation, ressources humaines, demos, université, evry
16/09/2010
Coopération
Le mur d'André Breton a été préservé lors de la vente, et donc de la dispersion, de sa collection. Il peut être visité à Beaubourg, derrière une vitre qui interdit de s'approcher des objets exposés mais qui permet ainsi de les saisir dans leur globalité. Etonnante vision de ces peintures, sculptures, objets usuels ou rituels, coifffes, masques, poupées, objets de culte, de chamanes, oeuvres artisanales ou oeuvres artistiques. Chaque pièce est singulière et possède sa richesse propre. Et pourtant leur assemblage produit une oeuvre collective, dans laquelle aucune pièce ne se fond, au contraire même l'oeuvre collective permet à chacune des oeuvres de produire sa lumière propre.
Ce jeudi 16 septembre est le jour d'ouverture du Master de Responsable Formation organisé par DEMOS et l'Université d'Evry. Jour de découverte des participants, au-delà de leur rencontre lors des épreuves d'admission, mais surtout jour de découverte du groupe. Le plaisir de découvrir des individus est un des moteurs les plus puissants pour un formateur. Mais dans un cursus de longue durée, s'y ajoute l'excitation de l'aventure collective, inscrite dans la durée, la sensation que le temps passé ensemble influencera la vie de chacun, la conviction que nous sommes à l'orée de belles découvertes. La condition de tout ceci est inscrite dans le mur de Breton : ici, aucune oeuvre ne concurrence l'autre et la beauté de chacune renvoie son éclat sur les autres, prises individuellement et collectivement. Car il est un moteur plus puissant que celui de la concurrence, c'est celui de la coopération.
01:25 Publié dans ACTUALITE DE LA FORMATION, PEDAGOGIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : demos, université, evry, master, responsable formation, concurrence, formation
10/09/2009
RE-PUB !
00:05 Publié dans ACTUALITE DE LA FORMATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : formation, master, responsable formation, demos, garrigue