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21/02/2016

Un pour tous...

Des générations d'étudiants ont pu le constater, si Jean-Emmanuel Ray n'a pas le compliment particulièrement facile ce n'est pas par principe mais par souci de justice : les bravos, il faut les mériter. Alors quand à l'occasion d'une remise de diplôme il salue la "Dream Team", LA promotion qui l'aura marqué entre toutes, celle qui n'a procuré que du bonheur aux intervenants pendant une année et qu'il se déclare admiratif de la manière dont le collectif a fonctionné, c'est qu'il s'est passé quelque chose. Ce que je confirme sans réserve. Oui, mais quoi exactement ? 

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Amphi Descartes à la Sorbonne, vendredi 19 Février

Pendant les dix ans durant lesquels j'ai eu le plaisir de travailler avec le Master RH de l'IGS de Toulouse, il y avait également eu "La promo du Siècle". Et le miracle de cette alchimie qui se produit, ou pas, parce qu'à un moment donné de fortes personnalités insufflent à un groupe un esprit, une attitude, des comportements qui inscrivent tout le monde dans une logique collective qui loin de gommer les individus les pousse au contraire à se sublimer sans que chacun ne le perçoive comme une compétition concurrentielle mais davantage comme une émulation coopérante. La qualité de l'interaction entre chacun et le groupe permet, au final, à tous d'aller un peu au-delà d'eux mêmes. Et bien évidemment le résultat est là : en terme de confiance, d'aptitude, de compétence, c'est tout bénéfice pour chacun. Les emplois et responsabilités obtenus par ces jeunes gens en sortie de leurs études en témoignent d'ailleurs assez largement. Mais au-delà même de ces résultats immédiats, c'est la maturité joyeuse d'un groupe qui fait plaisir à voir. Et s'agissant de plaisir, celui de constater que la bonne humeur est une solide alliée de la performance. Bonne route à tous !

Commentaires

Bonjour,

Je pensais que les cérémonies de remise de diplôme étaient passées de mode...

De mon temps, cela ne se pratiquait pas (ou plus).

On recevait tout au plus une attestation provisoire et on attendait patiemment quelques années...

J'espère que les toges que l'on voit sur la photo (j'imagine qu'il ne s'agit pas ici de toges doctorales) ne sont pas d'un modèle "recyclé" fabriquées à partir de bouteilles plastiques...(si, si, cela existe ! la preuve :

http://www.diplomissimo.com/toges.html ).

Encore que, pour une soutenance de thèse en droit de l'environnement, cela peut se justifier !

Écrit par : bcallens | 22/02/2016

Les toges ne sont recyclées qu'en ce qu'elles servent tous les ans et ne sont portées que pendant la cérémonie. Elles sont donc régulièrement diplômées, ce qui est d'ailleurs leur unique fonction.

Et j'aime bien la pompe, la solennité et l'émotion (avec les parents et la petite famille dans l'amphi) de ces cérémonies. Je comprends mal qu'on ne prenne pas ce temps qui est bigrement important pour les étudiants.

Écrit par : jpw | 23/02/2016

jpw@
J'abonde ! A plus de 50 ans, j'ai reçu il y deux semaines mon diplôme de COPERNICIEN (parcours de dirigeant-entrepreneur du CJD) au cours d'une cérémonie avec la toque (mais sans la toge). Moment important car apothéose de 4 ans de travail mais surtout qui m'a permis de créer un business model en phase avec la difficile période que nous connaissons dans la formation. Donc, double plaisir !

Écrit par : SYLVAIN | 24/02/2016

Bonjour,

Je n'a personnellement jamais connu cela sauf à l'occasion de la soutenance de thèse (et encore...). Et j'ai même ignoré longtemps qu'il existait des toges doctorales. C'est dire...

Pour les autres années, on recevait une attestation provisoire et on attendait des années avant de recevoir le diplôme définitif. Cela a dû changer !

Je me souviens même être allé frapper un jour (avec un ami, seul je n'aurais pas osé !) à la porte du bureau du Recteur pour réclamer ces précieux documents !

Je me souviens que cela avait remonté au doyen de l' époque...

Écrit par : bcallens | 24/02/2016

Une bien belle histoire de formation réussie jpw! Lorsqu'on a la chance de vivre de tels moments dans notre carrière d'enseignants, tous les inconvénients, les ratés, les frustrations deviennent insignifiants.

Écrit par : andrew wickham | 28/02/2016

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