29/06/2012
L'Europe, plein Sud !
Les banquiers et financiers anglo-saxons ont soudainement décrété la guerre au Sud. Et voici que l'on invente la notation des Etats et que l'on distribue les mauvaises notes au Sud, et voici que l'on pratique des taux usuriers pour ceux qui refusent de renoncer à ce qu'ils sont et voici comment l'on souhaite imposer l'homo-economicus comme seul horizon possible à la vie de l'homme. Pour tout cela, il est sain et recommandé de saluer que la finale de l'Euro de football se joue entre l'Espagne et l'Italie et que les Allemands si fiers d'avoir fait plier les Grecs soient invités à devenir spectateurs, ce qui nous évitera l'image d'une Angela Merkel se réjouissant à chaque but allemand comme s'il s'agissait d'un clou supplémentaire sur le cercueil des Eurobonds.
Nicolas De Stael - Méditerranée - 1954
Pour dire cela autrement, laissons la parole à Edgar Morin :
"La logique du Nord est aveugle aux réalités du Sud qu’elle considère comme arriération, archaïsme, paresse. La pensée du Nord est faite pour traiter les problèmes d’organisation techniques, pratiques et quantifiables, c’est-à-dire, la prose de la vie. Or la vie humaine ne comporte pas que de la prose. La prose c’est ce que nous faisons par obligation, par contrainte, pour gagner nos vies – et nous la gagnons, souvent, en la perdant. La prose nous fait survivre. Mais vivre, c’est vivre poétiquement, c’est-à-dire dans l’amour, dans la communion, dans la réalisation de soi, dans la joie – à la limite dans l’extase. Je reprends ici la parole de Hölderlin : « Poétiquement l’homme habite la terre ». En fait, nous habitons la terre prosaïquement et poétiquement. Mais comme la prose tend à envahir nos vies, n’est-il pas la mission de la pensée du Sud que de rappeler le caractère essentiel de la poésie du vivre? D’autant plus qu’il y a des arts de vivre au Sud, art de vivre sur la place publique, art de vivre extroverti, art de vivre dans la communication, art de vivre qui comporte l’hospitalité, art de vivre qui maintient les qualités poétiques de la vie."
Et voilà pourquoi il faut soutenir le Sud. Arriba España !
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08/04/2012
Plein Sud !
Pas une semaine sans que je rencontre, dans le cadre professionnel, des gens qui m'expliquent qu'à côté de leur job, ils ont un travail. A eux. Qu'ils ont développé à partir d'une idée, d'une envie, de quelque chose qui vient de loin, d'un hasard, d'une nécessité ponctuelle, d'une rencontre, d'un besoin. Ce travail, il s'exerce à titre indépendant, avec un support associatif, par le statut d'auto-entrepreneur, par d'autres manières un peu bricolées, mais tout cela n'est que l'habillage. Ce qui compte c'est le projet, le désir de faire, le besoin de décider soi-même, d'être responsable et d'être fier aussi de ce que l'on créé.
Que la nécessité financière soit parfois à l'origine de l'activité n'est pas douteux. En cela, le développement des doubles activités pourrait être une preuve que la France s'oriente au Sud, car en Italie, en Espagne, en Grèce, au Portugal, ces pays que les financiers anglo-saxons n'aiment guère, cela fait longtemps que l'on connaît le double emploi et les petites bricoles pour gagner sa vie. L'idée que le Sud vivrait de farniente et le Nord serait laborieux est un cliché que continuent à véhiculer les statistiques officielles. Si ce n'était que cela, ces activités secondes ne seraient que le signe d'une paupérisation rampante. Mais, au moins dans le récit de mes interlocuteurs, il y a autre chose. Il y a du plaisir et il y a de la joie.
Matisse - Travail et Joie
La découverte, bien tardive, que le travail peut être source de souffrance, de stress, et parfois conduire au suicide, pourrait mener à un procès global du travail et ne jamais poser la véritable question : celle du sens qu'il peut avoir et des conditions dans lesquelles il s'exerce. Souvent c'est moins le travail lui-même qui pose problème que son environnement : les salariés de Gandrange souffrent moins devant le laminoir que de la manière dont ils sont "gérés". Et ces activités secondes, ces bricolages personnels pour développer des activités qui parfois nécessitent un temps et un investissement bien supérieurs à la rémunération que l'on en tire, montrent bien que le travail ne se réduit pas au salaire, pas plus que l'activité au salariat. Et voilà peut être une bonne nouvelle : face à la rationnalisation sans limite, au reporting permanent, à la perte de sens, la redécouverte que le travail ce n'est pas nécessairement cela. Et qu'activité ne veut pas dire nécessairement emploi, le salariat n'étant pas l'horizon indépassable du champ professionnel. Mais pour s'en souvenir, il faut se souvenir du Sud, tant il est vrai qu'à choisir un modèle, si tant est que cela ait du sens, et n'en déplaise à certains, il vaudra toujours mieux préférer le Sud.
12:31 Publié dans CHRONIQUE DE WEEK-END | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sud, espagne, grèce, activité, emploi, travail, économie, nino ferrer, matisse, joie, gandrange
29/01/2012
A bicyclette
Saluons le retour du froid par une proposition de loi sympathique signée Philippe Goujon (UMP), président du groupe "Pour le développement de l'usage du vélo". La mesure s'inscrit dans le cadre du Plan national vélo, et oui on ne vous dit pas tout, on vous cache même l'essentiel. Outre des incitations pour les entreprises à mettre à disposition des salariés des vélos gratuits, le Plan national vélo, copié lui sur la Belgique et non pas sur l'Allemagne, propose la création, mais si, d'une niche fiscale pour les cyclistes : une indemnité kilométrique pour les salariés qui se rendent à vélo au travail, exonérée d'impôt et de charges sociales. Et payée par l'entreprise. Mieux que la défiscalisation des heures de travail supplémentaires, celle des heures de trajets supplémentaires, le vélo étant tout de même plus lent que les transports motorisés, surtout pour ceux qui manquent un peu d'entraînement. Juste un regret toutefois : que l'argent soit considéré une fois de plus comme l'exclusif facteur de la motivation. Alors que l'on aurait quand même pu évoquer les autres avantages de la circulation à bicyclette.
"- Vous êtes sérieux avec vos histoires de bicyclettes ?
- Tout à fait...
- Et passer une chronique sur la bicyclette alors que l'on annonce la TVA sociale, vous trouvez ça logique ?
- Oui, parce que je ne suis pas très calé en économie. Quand l'Espagne à un SMIC à 748 euros et 20 % de taux de chômage, la Grèce un SMIC à 862 euros et qu'elle est en faillite et que le Luxembourg a un SMIC à 1 750 euros avec un triple A et le plus fort pouvoir d'achat d'Europe, je me dis que la question de la compétitivité ne se joue pas sur 2 % d'allègements de charges sur le travail. Surtout que dans le Plan national vélo il y a une autre mesure : elle concerne les services de réparation de bicyclettes, il est proposé d'instaurer une TVA réduite pour favoriser le développement de cette activité. Alors du coup, l'augmentation de 1,6 % de la TVA, je comprends pas non plus. C'est pour ça que j'en parle pas."
Sur ce, bon lundi.
23:11 Publié dans ACTUALITE DES RESSOURCES HUMAINES, DROIT DU TRAVAIL | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, politique, économie, travail, europe, espagne, allemagne, smic
02/01/2012
25 ANS
En 1987
Gorbatchev publie « La Pérestroïka »
Le mur de Berlin commence à se fissurer
La movida espagnole enflamme l’Europe, elle a encore l’Atlantique à traverser pour renverser Pinochet,
Primo Levi s’échappe définitivement des camps
Nous sommes 5 milliards de terriens
Les super héros déprimés de Watchmen courent après leur jeunesse
Les All-Blacks sont champions du monde de rugby en battant la France en finale à Auckland
Le silicone n’est pas le passage obligé de la beauté
Je profite du ralentissement de la rotation de la Terre et du rallongement d’une seconde de l’année 1987 pour créer le Cabinet Willems Consultant qui fêtera ses 25 ans cette année.
00:05 Publié dans HISTOIRES DE CONSULTANT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : willems, 1987, 25 ans, movida, politique, rugby, primo levi, europe, espagne, création, entreprise
19/10/2011
Suite de l'Histoire : Europe et décentralisation
Ce n'est pourtant pas si loin. Trente ans. Trente ans qu'à la Bastille la foule célébrait la victoire de François Mitterrand. Trente ans que l'on a pas vu un Ministère s'intituler "Ministère du Temps Libre". Aujourd'hui l'ambiance est plutôt au Ministère de l'identité nationale. Autre temps, autres moeurs. Mais parmi les ministères il y avait également le Ministère de la Formation Professionnelle. Le premier de ce nom dans l'histoire de la République. Confié à un des 4 ministres communistes du Gouvernement. Leurs noms ? (ça change un peu des 7 nains) Jack Ralite, Charles Fiterman, Anicet Le Pors et Marcel Rigout, en charge donc de la formation professionnelle. Et dans la foulée la loi de décentralisation de Deferre et la relance de l'Europe par Jacques Delors. Delors ? il aura donc été à l'origine de la première loi sur la formation en 1971 et de l'implication forte de l'Europe dans la formation à partir de 1986 et de l'entrée de l'Espagne et du Portugal dans ce qui est encore la CEE.
Publication de l'année 1990
Temps béni que celui de l'entrée de l'Espagne dans l'Europe. L'occasion d'aller plonger dans la movida, de trainer dans le barrio chino avant qu'il ne se boboïse, d'accompagner ces élus imbéciles qui pensaient que les Espagnols les attendaient pour s'émanciper alors qu'ils étaient déjà à Bruxelles et actifs. L'occasion d'associer au travail, déjà, les petits personnages poétiques de Miro qui avaient bien gagné de faire la fête également. Les années 80, ce n'étaient pas que les années fric et les années Tapie, pas que les années Mitterrand et le rendez-vous manqué de la gauche avec ses électeurs, pas que les années Thatcher et Reagan, pas que celles du chômage et de la crise qui n'en est plus une tant elle est devenue permanente. C'est aussi ce double mouvement, de décentralisation avec plus de responsabilités au local, et de construction européenne avec des transferts de compétences au plan international. Une belle tentative de mise en oeuvre du penser global/agir local qui mériterait d'être approfondie et développée : plus de décentralisation et plus d'Europe à la fois et en même temps. Voilà peut être la leçon de l'histoire de la formation professionnelle dans les années 80.
00:38 Publié dans ACTUALITE DE LA FORMATION, DROIT DE LA FORMATION | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : education, formation, politique, économie, europe, espagne, tapie, thatcher, reagan
24/04/2011
Chronique de week-end : l'énigme verticale de Van Dongen
On pourrait penser que dans les plats pays du Nord, balayés par des vents froids et persistants, il importe de n'être pas trop grand. D'avoir un centre de gravité plutôt bas. D'échapper aux rafales et bourrasques. Il n'est nul besoin de se hisser sur une haute taille pour voir loin. Et pourtant, c'est au Sud que l'on trouve les trapus et au Nord les grands gaillards. Van Dongen était un grand gaillard. Descendant à Paris, il se lie d'amitié avec Picasso qui arrive de Barcelone. Nord-Sud. Et Van Dongen descend à la verticale. Les couleurs de l'Espagne envahissent ses toiles, plutôt sombres jusque-là.
Van Dongen - Le doigt sur la joue - 1910
Venu d'un pays sans horizon, Kees Van Dongen s'en est donné un avec les femmes. Qu'il peint comme un fauve, un expressioniste, un amoureux à l'énergie fiévreuse, un peintre. Les femmes du Sud le fascinent, elles ne lui font pas peur, il aime leur liberté, leur indépendance, leur intelligence. Ce qui en fait une exception parmi les hommes, et nous livre une réponse à la question de savoir pourquoi les femmes de Van Dongen nous fascinent.
En la plaza, femmes à la balustrade - 1911
Le Sud, le géant du Nord y reviendra à plusieurs reprises. Voilà à quoi sert la grande taille : voir les femmes aux balustrades et toiser le soleil. Lorsque Van Dongen s'éloignera de cette boussole, sa vie perdra de sa verticalité et sa peinture également. Mais il aura eu le temps, avant cela, d'approcher le mystère de la Gitane.
Van Dongen - Gitanes - 1917/1918
La verticalité de Van Dongen, cet axe Nord-Sud, le lien évident entre les Pays-Bas et l'Espagne, n'eurent qu'un temps. Vint ensuite celui des déshonneurs divers, qui ne pourront toutefois effacer qu'à une époque, dressé dans sa superbe verticalité, Van Dongen a trouvé les clés de la plus troublante des énigmes, non pas celle de la femme, mais des femmes.
00:05 Publié dans CHRONIQUE DE WEEK-END | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : van dongen, peinture, énigme, chronique, espagne, pays-bas, paris, picasso
05/03/2011
Chronique du week-end : l'énigme des women
Pour cette chronique de week-end ensoleillé, un triangle d'or : la Hollande, l'Espagne, New-York.
Car Willem de Kooning est un New-yorkais de Hollande, convaincu que les femmes sont des paysages et se souvenant corporellement que l'Espagne, comme la mer du Nord, s'est répandue dans les terres basses qui furent son premier horizon.
Les Women de Willem De Kooning sont des Vénus, directement issues de la Vénus de Lespugue et de toutes les Vénus ultérieures, mais qui n'aurait pas été taillée dans l'ivoire, plutôt pétrie dans la glaise, dans l'argile, dans la terre primordiale gorgée de mer originelle. Si Courbet dévoilà l'origine du monde, De Kooning nous offre à la fois l'origine et l'avenir. La toile inondée de couleurs, de gestes et d'eau livre une figure dont la rapidité d'exécution ne doit pas tromper sur l'immémoriale élaboration. Réminiscence : dans les plats pays, sur les étendues d'eau, les nuages sont longs à se former mais défilent rapidement car rien ne saurait obstruer l'horizon. Le vent est maître des lieux, que l'on honore en couvrant le paysage de moulins. Le vent, le mouvement, le passage rapide du temps, et l''éternel retour de tout ceci habitent les vénus de De Kooning.
Willem De Kooning - Woman I - 1950-1952
Solidement installée dans l'herbe grasse des Polders, les pieds dans la mer, telle une momie irriguée de vie et d'énergie, la Woman I révèle brutalement que donner la vie c'est également donner la mort et que l'opposition entre femme-vie-mère et homme-mort-guerrier est un défaut d'imagination, une paresse de l'esprit. Comme le dit Sollers : "Le monde appartient aux femmes. C'est à dire à la mort. Là dessus tout le monde ment". Pas De Kooning dont les doux yeux bleus ont une sauvage lucidité. Imaginez un instant le corps à corps avec la toile qui rendit possible cette Woman. Fermez les yeux et vous verrez la raison des bourgeois commerçants du Nord s'accoupler violemment avec la pasionaria espagnole. Les hollandais et les espagnols furent des marins. Les plus belles villes de ces pays sont des ports. Ici, il faut se souvenir que c'est à New-York que sont apparues les Women. L'eau venue de toujours et qui s'en ira partout.
12:06 Publié dans CHRONIQUE DE WEEK-END | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de kooning, peinture, sollers, new-york, hollande, espagne, venus
19/12/2010
Exception culturelle
La France est le pays de Descartes, donc celui de la raison. Cette affirmation se vérifie devant les tribunaux chez qui la colère a mauvaise presse et l'insulte plus encore. Lorsqu'un salarié insulte son responsable ou un collègue, le juge considère systématiquement que le licenciement est justifié. Pas la peine d'argumenter que ce type d'insulte est courant dans le milieu, que l'on est en France et qu'un peu de gauloiserie n'est pas grave, ni même d'invoquer Nougaro ("on se traite de con à peine qu'on se traite..."), l'insulte est un comportement grave qui doit être sanctionné comme tel. L'insulte est d'ailleurs un comportement qui, si elle est répétée, constitue un fait de harcèlement. Rappelons nous que devant Salomon, ce n'est pas la mère qui crie sa colère à qui l'on donne raison mais celle qui garde son calme et propose de donner l'enfant pour qu'il soit sauvé. La colère est mauvaise conseillère, on connaît le proverbe ou, comme le dit Montaigne : "Il n'est passion qui ébranle tant la sincérité des jugements comme la colère".
Nicolas Poussin - Le jugement de Salomon - 1649
Et puisqu'il est question de Montaigne, remarquons que 50 ans avant le "Vérité en deça des Pyrénées, erreur au-delà" de Pascal, il avait déjà fait le constat que les lois s'accordaient aux moeurs et aux lieux : "Quelle vérité est-ce que ces montagnes bordent, mensonge au monde qui se tient au-delà ?". Le tribunal supérieur de Madrid, après celui de Catalogne en 2009 qui avait pris une position similaire, considère qu'en ce contexte de crise et de tension sur l'emploi, le fait de traiter son chef de "Hijo de puta" est certes répréhensible, mais pas au point de justifier un licenciement. De même, le tribunal supérieur d'Andalousie n'a pas validé le licenciement d'un salarié qui bouscule son patron car il craignait d'être licencié. Comportement à replacer dans le contexte économique dont les excès pourraient en justifier d'autres ? exception culturelle dans un pays latin où les relations humaines peuvent aussi rapidement monter en température qu'elles redeviendront cordiales par la suite ?
Ayons dans tous les cas une pensée pour le difficile métier de juger qui consiste à tracer des frontières stables entre les situations, ce qui ne peut qu'aboutir au final à une perception d'injustice. L'insulté pourra s'étonner de devoir continuer à travailler avec l'insulteur, le licencié pourra s'offusquer que l'on mette sur le même plan un emploi et un revenu et un échauffement sans lendemain et compréhensible. Notre perception serait-elle la même suivant que nous serions l'un ou l'autre, juge en deçà des Pyrénées ou juge au-delà ?
18:31 Publié dans ACTUALITE DES RESSOURCES HUMAINES, DROIT DU TRAVAIL | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, licenciement, hijo de puta, poussin, peinture, ressources humaines, droit du travail, insulte, faute grave
12/07/2010
Soleil à Paris
L'été s'est installé. La chaleur modifie les perceptions, les comportements et l'environnement dans lequel nous évoluons. Tout paraît à la fois moins réel et plus présent. Plus intense et plus fragile. Ainsi, un léger mouvement de la féé électricité provoque l'arrêt de la Gare Saint-Lazare.
Pour que l'on découvre leur regard de renard argenté ?
...et pourtant la foule passe son chemin...
...la mélodie de "Poulailler's song" émerge du refoulé pour rejouer sa petite rengaine légère...
01:49 Publié dans DES IDEES COMME CA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, don quichotte, paris, soleil, saint-lazare, mannequins, photo
29/03/2010
Luz de España
En 2000, l’Europe décidait à Lisbonne de faire l’Europe de la connaissance et de baser la croissance et la compétitivité sur l’élévation du niveau de compétences. Ces belles intentions ne trouvèrent guère de traduction au cours des dix années suivantes, à savoir les dix dernières. Pour les dix prochaines, les objectifs seront fixés en juillet. L’Espagne, qui assure la présidence de l’Europe depuis le début de l’année, propose par la voix de Zapatero que l’égalité professionnelle hommes-femmes soit un objectif à atteindre dans les dix ans à venir, tant au niveau des salaires que du taux d’activité. Pour lui, la modification de la place des femmes dans la société constitue un objectif essentiel qui conditionne bien d’autres évolutions.
L’Espagne, symbolisée encore par le taureau dont la corne pousse la culture taurine jusque dans notre Sud, peut-elle vraiment initier ce changement radical ? Comment y croire alors que seuls des hommes défient à pied le taureau dans les arènes ?
Peut-être en constatant que les comportements ont déjà commencé à changer et que chacun semble y trouver son compte.
Faisons confiance aux nouvelles générations. Les arènes de demain ne sont pas celles d’hier, il en va de même pour les figurants et les acteurs. De l’Espagne viendra la lumière.
07:21 Publié dans ACTUALITE DES RESSOURCES HUMAINES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, europe, zapatero, egalité
02/03/2010
Libre cours
Dans les rues de Grenade, elles accompagnent vos déambulations. Au détour d'une rue, d'un passage, d'un angle de mur les peintures murales s'amusent de votre surprise et vous proposent clins d'oeil et ouvertures de champs.
09:30 Publié dans PEDAGOGIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pédagogie, expérience, expérimentation, créativité, enseignement, éducation, formation, grenade, espagne, graffiti, tag
24/02/2010
Femmes d'Espagne
Le musée est un des plus petits d`Espagne, deux petites salles au premier étage d'une maison pluriséculaire. Il abrite les oeuvres de Julio Romero de Torres, peintre cordouan du début du siècle qui choqua la bourgeoisie locale par ses portraits de femmes, qui elles n'ont guére l'air choquées.
18:19 Publié dans TABLEAUX PARLANT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : julio romero torres, flamenco, espagne, femmes
01/01/2010
Bonne année européenne (au moins !)
Depuis ce 1er janvier 2010, l'Espagne préside le Conseil de l'Union Européenne. Ce n'est pas la première fois certes, en fait la quatrième depuis son entrée dans l'Europe en 1986, mais par contre c'est la première fois que la Présidence du Conseil de l'Union est dissociée de la présidence du Conseil Européen, confiée pour deux ans à Herman Van Rompuy, tandis que Catherine Ashton est nommée haute représentante de l'Union. Un couple Hispano-Flamand avec une touche de britannique, voilà qui fait sens au regard de l'histoire européenne. L'Espagne et la Flandres, le feu et la glace, mais un passé commun et le même goût de l'aventure, de la découverte et du voyage, voilà un couple prometteur.
02:34 Publié dans DES IDEES COMME CA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : picasso, europe, espagne, zapatero, van rompuy, ashton, estampes, van gogh, érotique
31/12/2009
Et pour finir l'année ? Eve bien sur...
L'année 2009 s'est ouverte sur une chronique illustrée par Max Ernst (voir chronique du 1er janvier 2009). Elle invitait, malgré un contexte récessif et dépressif, à ne pas céder au repli mais au contraire à aller de l'avant : VAMOS était la première des injonctions qui prennent parfois place dans ces chroniques, et qui sont moins des marques d'autorité que des invitations lancées à qui voudra bien les saisir. Mais comment pouvait-on se refuser à l'Eve de Max Ernst, girafe au long cou et à l'oiseau dans les cheveux ?
00:05 Publié dans DES IDEES COMME CA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, eve, max ernst
31/12/2008
Feliz Ano nuevo !
En este día de fiesta, no olvide comer las uvas de la suerte.
El año 2009 será más que nunca un año europeo, que permitirá acordarse que España y Flandes, el sur y el norte, un día han unido.
¿ Quién mejor que Cees Nooteboom, escritor neerlandés que vive en la Menorca y es loco de España, puede simbolizar esta Europa nueva que es nuestro futuro?
¡ Si usted tiene duda, relee el Laberinto de Pélerin después de haber comido las uvas de la suerte, asi 2009 no dejará de ser para usted un gran año !
Très bonne année à toutes et à tous !
¡ Feliz Año Nuevo!
Gelukkig nieuwjaar !
00:05 Publié dans DES IDEES COMME CA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cees nooteboom, flandres, espagne, europe, nouvel an, bonne année