24/02/2010
Femmes d'Espagne
Le musée est un des plus petits d`Espagne, deux petites salles au premier étage d'une maison pluriséculaire. Il abrite les oeuvres de Julio Romero de Torres, peintre cordouan du début du siècle qui choqua la bourgeoisie locale par ses portraits de femmes, qui elles n'ont guére l'air choquées.
La chiquita piconera - 1930
Sans doute certains ont-ils pu être perturbés ou troublés par ces regards directs et dénués d'ambigüité. Par la sensualité également de ces femmes libres.
Musidora
Et l'on se dit que le flamenco n'est pas une musique ou danse de domination d'un sexe sur l'autre mais au contraire d'une séduction réciproque dans laquelle l'union se réalise d'autant mieux que chacun affirme ce qu'il est.
Chanteuse de Flamenco - Séville
La place affirmée des femmes espagnoles dans les peintures de Romero de Torres et dans le Flamenco ne doivent pas faire oublier que l'Espagne demeure le pays d'Europe dans lequel le plus de femmes meurent sous les coups de leur mari, amant ou compagnon. Malgré les efforts de Zapatero, qui a toujours pensé que si cette question était réglée bien d'autres le seraient également, le problème demeure. Pas sur que la crise contribue à l'atténuer.
Cordoue - Février 2010
18:19 Publié dans TABLEAUX PARLANT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : julio romero torres, flamenco, espagne, femmes
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