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31/07/2015

Washington d'ici

Capitale du plus puissant Etat du monde, Washington a des allures de ville provinciale, que la verdure accentue. Alanguie sur les rives du très lent Potomac, Washington semble absente au présent. La litanie de mémoriaux et autres monuments historiques, tentent de donner de l'épaisseur à une ville qui semble attendre, on ne sait trop quoi. Mais peut être n'est-ce que la torpeur de l'été. 

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Vu d'ici, les clichés sont faciles, tel celui qui voudrait que l'on est au pays de l'argent roi, et il est un fait que partout s'affiche l'ordre moral selon lequel la liberté a toujours un prix. 

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Dans le pays où, qu'il s'agisse de Google ou de la CIA, on se moque assez largement de la liberté d'autrui, le contraste est saisissant. Et l'on ne voudrait pas avoir affaire à la police, chargée justement de défendre les libertés. 

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Car si sous le soleil, la torpeur de Washington a quelque chose de débonnaire, il ne faut guère plus d'un orage pour entrevoir les zones grises qui font aussi l'histoire d'un pays. 

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Assez rapidement, les drapeaux aux fenêtres, les signes d'appartenance, la vision totalement autocentrée du monde, cesse d'être du folklore...

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...pour dessiner un paysage qui n'est pas un paradis pour tous. 

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Et pourtant, ici, la liberté n'est pas qu'un mot, elle s'incarne à tout coin de rue. 

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Et c'est moins Obama à la Maison Blanche qui en est le garant, qu'une jeune fille qui avance avec l'héritage de Lincoln et de bien d'autres. Elle peut trouver que l'histoire est lente, mais elle avance. 

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Et comme l'on trouve de tout aux Etats-Unis, on y trouve aussi...le CPF, sous forme d'une société spécialisée dans l'installation de conduits souterrains pour chauffage thermique. Vous l'aurez deviné, des spécialistes de l'usine à gaz en quelque sorte. 

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26/07/2015

Avant de partir...

Je résiste à tout...sauf à la tentation. Résultat, même après avoir enclenché le message d'absence, envoyé les derniers mails, posé sur un coin du bureau les derniers courriers (avec une lettre aux amis histoire que le courrier papier ne concerne pas que le paiement des factures, la banque, l'administration et autres mistoufles de la vie bureaucratique), même après avoir bouclé la valise, préparé la place pour les amis qui l'investissent, bref même en étant déjà passé à autre chose, et bien je ne résiste pas à vous faire partager la dernière propagande communication du ministère sur la réforme. 

Bien évidemment, comme dans toute publicité communication institutionnelle, le message clé est que l'on a tout bien fait, même s'il a déjà fallu réviser plusieurs fois ce que l'on avait projeté de faire avant même de l'avoir fait. Passons. 

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On a retrouvé le fil  conducteur de la réforme

Mais si je n'ai pas résisté, c'est surtout par égard aux organismes de formation en langues qui se débattent avec la réforme. Ils liront avec plaisir, j'imagine, à la page 3 du dépliant, la pépite suivante : "Toutes les certifications en langues étrangères sont désormais inscrites à l'inventaire et de fait éligibles au CPF". Vous avez bien lu, il est écrit que l'inscription à l'inventaire vaut éligibilité au CPF. Sans doute la torpeur de l'été a-t-elle pesé sur les rédacteurs et correcteurs. Parce que, dissipons toute fausse joie, c'est quand même une énorme boulette rédactionnelle. Les mauvaises langues en conclueront que même sur la communication ça patine. Et moi qu'il est vraiment temps de prendre congés. 

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25/07/2015

Variations d'été

Bon, pour le premier numéro de Liaisons Sociales, ce sera le 31 juillet. Mais d'ici là, on se sera plongé dans d'autres lectures, d'autres découvertes. La biographie de Rothko par Annie Cohen-Solal, pour débuter, car les chemins de l'été nous conduiront vers la chapelle Rothko, sous le soleil du Sud. 

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Et comme lire c'est aussi relire, pour aller dans le pays qui n'a pas d'histoire et où le pragmatisme règne, rien de mieux que de franchir à nouveau le seuil du jardin avec le promeneur éternel, André Hardellet.

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Sur la route de l'été, il y aura aussi la ville des murals, celle des graffeurs, des peintres de la rue, des artistes de la nuit, des clandestins au grand jour. Du coup, Arturo Perez Reverte et ses enquêtes artistiques s'imposait. 

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Et pour finir, est-il nécessaire de justifier un détour par la Grèce et ses conditions de vie réelles, loin des fantasmes et de la propagande financière, dont le dernier exploit est d'avoir réussi à substituer à l'Europe politique le seul projet de zone euro économique. Si l'on doutait que la politique était déliquescente, on pourra vérifier que les démocraties ne sont que le cache-sexe de vieilles monarchies où règne le monarque des temps modernes : l'argent. 

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22/07/2015

Comme une étape de montagne...

D'abord parce que cela fait du bien quand ça s'arrête ! ensuite par la satisfaction d'être arrivé au bout mais aussi, avançons nous sans fausse modestie, par satisfaction du résultat atteint ! bref, c'est fini et c'est très bien. Quoi ? les deux numéros spéciaux de LIAISONS SOCIALES consacrés à la formation professionnelle qui, sauf erreur ou oubli, sont les premiers ouvrages qui refondent le droit de la formation depuis la réforme. Le premier est consacré aux Responsabilités de l'employeur : gestion des compétences, plan de formation, investissement formation, relations avec les OPCA, etc. Il sortira avant la fin du mois de juillet. Le second est consacré aux dispositifs d'orientation, de certification et d'accès à la formation : CEP, bilan de compétences, VAE, CPF, CIF et un développement spécial sur la certification. Il paraîtra à la rentrée. 

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Arrivée du 1er pas Dunlop à Superbagnères, avril 1980

Ni le blog ni son auteur n'étaient donc en vacances, c'était juste qu'après les activités du jour, il fallait produire les 700 000 signes du droit nouveau. Mais à propos de vacances, le repos faisant partie de l'entraînement du sportif et conditionnant sa performance, ce sera pour la fin de la semaine prochaine. Mais pas de vacances pour le blog, qui connaîtra simplement, comme tous les étés, une variation de ses thématiques, ce qui ne peut pas faire de mal. 

 

PS : Evidemment, sans dopage...les vins du Sud sont des produits sains. 

10/07/2015

CPF Leaks

A la fin du mois de juin, 5785 demandes de CPF ont été validées. Le nombre de dossiers a donc doublé en un mois. Les communicants seront ravis : 100 % de progression. Le chiffre brut ramène à la réalité : en 6 mois, 10 fois moins de CPF qu'il y avait de DIF en un mois (soit au total 60 fois moins de personnes en formation). 

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Et surtout, si les organisations syndicales voulaient bien faire une analyse de terrain avant de prendre des positions, elles s'apercevraient que la majorité des demandes des salariés se portent sur les seules deux certifications de l'inventaire inscrites au RNCP : le TOEIC et le BULATS. Les formations conduisant à des titres et diplômes sont largement minoritaires (mettons à part la VAE qui ne relève pas des listes). 

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Et si l'on exclut les demandes associées à un CIF, qui ne constituent jamais que le coup de pouce pour un dispositif en manque de financements mais ne témoignent pas du fonctionnement du CPF en tant que tel, on se retrouve avec une très faible proportion de certifications figurant sur les listes d'éligibilité. 

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Une statistique permet de constater le volume de travail inutile généré par le CPF : l'ensemble des certifications figurant sur les listes représente plus de 27 000 certifications. Si l'on considère que le RNCP recense 8 000 titres et que les CQP sont au nombre de 1 000 (avec quelques centaines de certifications inscrites à l'inventaire), on se rend compte que les mêmes certifications sont reprises à de multiples reprises par les listes nationales, régionales, de branche. Et surtout, 27 000 inscriptions pour au final une consommation centrée sur deux certifications, sans laquelle le CPF serait encore enlisé dans des balbutiements de démarrage. 

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Je n'ai jamais vraiment aimé opposer un soi-disant pays "réel" et les dirigeants qui seraient déconnectés. Mais il faut avouer que parfois, il faut vraiment se retenir. 

09/07/2015

Le retour du PIF

Et non, ce n'est pas la nostalgie suscitée par la reparution, le 24 juin dernier, d'un numéro spécial de PIF, au demeurant assez décevant, qui motive ce titre. C'est la persistance de certains OPCA à considérer que leur fonction première est de suspecter tout demandeur d'en vouloir à son argent et de faire de la formalité paperassière la quintessence de la qualité de son action (car si les OPCA doivent évaluer la qualité des prestations des organismes de formation, qui doit évaluer la qualité des services rendus par les OPCA ?). Voici encore des OPCA exigeant que des organismes, en vertu de la "circulaire du 20 août 2014" (sic : ne cherchez pas elle n'existe pas, ah oui il y a eu un décret ce jour là, disons que c'est pareil...) et de la loi du 5 mai 2014 que les organismes qui font des formations à distance complètent un PIF de trois pages précisant les temps de connexion, les horaires de formation, les regroupements en présentiel, etc. 

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Soit très précisément tout ce que la loi et le décret suppriment de manière officielle : aucune prise en compte de la notion de durée forfaitaire, aucune trace de l'assiduité, confusion entre l'exigence d'un accompagnement pédagogique et l'intervention d'un formateur, etc. Bref, un galimatia sans cohérence ni rigueur mais dont le résultat est, au nom de la loi, d'exiger l'exact contraire de ce qu'elle prévoit. Y a pas à dire, on fonce à pleins tubes vers la modernité et l'innovation. 

Du coup, dans l'interview réalisée pour le Digital Learning Day, qui s'est également tenu le 24 juin, je parais un tantinet optimiste, mais vous savez que c'est ma nature : https://vimeo.com/131064301

08/07/2015

Table rase !

Directeur formation d'un grand groupe aux activités multiples, mais une bonne partie sur les technologies. Plutôt en bonne forme (le groupe, mais le Directeur formation également) :

"J'ai eu l'aval des dirigeants, ils ont testé, ils sont ok, à part les formations obligatoires, on arrête tout. Plus de formations  ;

- tu stoppes l'activité formation ? 

- non, je la transforme : échanges de pratiques, learning expédition, codéveloppement, digitalisation, créativité, productivité....fini le format traditionnel ;

 

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- ils en pensent quoi les salariés ? 

- sur les premières actions, ils sont poussés plus loin que d'habitude, plus impliqués et plus bousculés, mais positivement ;

- pourquoi tu fais ça maintenant ?

- j'avais déjà commencé, c'est l'occasion de tout revisiter, tu penses bien que j'allai pas laisser passer...et sinon j'ai une demande, tu connais quelqu'un qui peut m'accompagner sur l'innovation ? 

- et comment, va voir par là, tu ne seras pas déçu : http://il-di.com"

Isolé ou précurseur ? 

07/07/2015

Toujours pas débloqué

Ce mardi 7 juillet se tient la réunion du COPANEF au cours de laquelle les partenaires sociaux vont se prononcer sur l'inscription sur la LNI des certifications inscrites à l'inventaire de la CNCP entre février et mai 2015. Soit 195 certifications, pour lesquelles le COPANEF s'apprête à prendre 186 décisions de rejet pour 9 avis favorables. Les heureux élus ? le PCIE et le B2I, cinq certifications de conducteurs (voyageurs et marchandises), le stage de préparation à l'installation et le diplôme de compétence en langues. Les raisons des rejets massifs ? d'une manière générale une aversion soutenue des organisations syndicales pour tout ce qui n'est pas diplôme ou CQP. Et tant pis pour les salariés qui souhaitent suivre des formations courtes, renvoyés à l'arbitraire de leur employeur. Dans le détail ? les organisations, essentiellement syndicales, ne veulent pas des tests. Exit donc le TOSA et le Voltaire. Pourtant une certification peut aussi bien vérifier une capacité à faire qu'évaluer un niveau de maîtrise d'une compétence. Et bien non, tant pis pour ceux qui considèrent que l'évaluation est pédagogique et permet de progresser en s'évaluant. 

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Annonce des décisions du COPANEF

Autres recalées ? les certifications associées à un outil. Pourquoi ? parce que trop "embedded" ou embarquées dans les outils. Oui mais si ce sont des compétences utiles pour des outils généralisés ? tant pis. Et pas plus de succès pour les certifications obligatoires (habilitations et autres) au motif qu'elles sont obligatoires et relèvent de l'employeur. Oui mais pourquoi ne pas appliquer la logique du permis de conducteur de transports et considérer que cela permet à des salariés, ou des demandeurs d'emplois, qui souhaitent exercer ces activités de s'y préparer ? 

Alors évidemment si l'on prend tout, il n'y a plus de listes.  Et voilà comment on parvient à illustrer la devise des Shadoks : 

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05/07/2015

Garde la cadence !

Pour dire aux gens du Sud qu'avec le soleil on pense encore plus à eux, et en particulier ce jour à ma grande soeur. 

CADENCE

Retrouver la cadence

Le sang dans les fleurs

Juillet chaque juillet

Retrouver le souffle

Le soleil dans les arbres

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Juillet chaque juillet

Retrouver le Temps

Le sang dans la mer

Juillet chaque juillet

Retrouver la cadence

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Juste une fois

Le sang de juillet

Juste une fois

La mer le Temps les fleurs et la cadence

Jérome LEROY

 

Les photos d'Isabel Munoz, le soleil, la danse et le dernier verre en atlantide de Jérôme Leroy, FELIZ CUMPLEANOS !

03/07/2015

Un décret sans qualité

Après la réaction d'humeur, retour sur l'analyse. Pourquoi le décret sur la qualité des prestations de formation soit n'aura aucun effet autre que la bureaucratisation du secteur, soit constituera une source infini d'arbitraire et donc de contentieux ? vous le saurez en lisant le commentaire "ligne à ligne" ci-dessous. Première hypothèse : le décret n'aura aucun effet. Par défaut de pouvoir gérer le volume, par incapacité à définir des critères inattaquables, par crainte des contentieux, par volonté également de ne pas rigidifier le marché ou de laisser le choix aux bénéficiaires, les financeurs procèderont à du référencement massif sur déclaration et à part le temps perdu à produire du dossier, on continuera comme avant. C'est le modèle du bilan de compétence qui fonctionne ainsi depuis 1990. Qui d'ailleurs peut prétendre que plus de 20 ans d'agrément des prestataires par les OPACIF ont garanti la qualité des bilans de compétences alors que l'Etat et les partenaires sociaux ont fait le diagnostic que les bilans étaient le plus souvent de qualité insuffisante et ont du coup créé le Conseil en évolution professionnelle ? 

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Pilote non certifié (et sans permis)

effectuant un dépassement de qualité

Soit les financeurs entreront dans le jeu du tri sélectif, avec une base juridique de piètre qualité, des critères mal définis et l'on aura des contentieux à répétition et de l'argent de la formation qui financera des procédures et des dommages et intérêts. 

Comme on le voit, dans les deux cas, la qualité est bien servie. Mais si quelqu'un a une lecture différente du décret et des raisons de se réjouir, surtout n'hésitez pas à m'en faire part ! c'est souvent dans la contradiction (ah la dialectique...) que l'on gagne en qualité.

COMMENTAIRE DECRET QUALITE .pdf

02/07/2015

Une bureaucratie sans qualité

On avait pas besoin d'attendre la publication du décret sur la qualité des prestations de formation pour savoir qu'on allait encore apporter une réponse absurde à la française (des textes, des obligations administratives, de la bureaucratie) à une question pourtant pertinente. Et puisqu'on me demande mon avis, je me fais un plaisir de le donner. 

INTERVIEW PUBLIEE PAR WK-RH 

« Le décret sur la qualité des formations répond peu sur le résultat, pas du tout sur l’efficacité »

Pour ce spécialiste de la formation professionnelle, le décret paru le 1er juillet imposant des critères pour contrôler la qualité des entreprises du secteur est une aberration qui répond bureaucratiquement à un objectif pourtant légitime.

par Manuel Jardinaud 02/07/2015 Liaisons Sociales Magazine

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Les six critères retenus pour contrôler la qualité des actions de formation financées par les OPCA, les régions ou Pôle emploi ont été publiés le 1er juillet par décret. Qu’en pensez-vous ?

On crée une obligation pour les financeurs, dont les OPCA, de regarder que les organismes de formation respectent eux-mêmes une obligation de qualité. De fait, ce texte crée un marché fermé de la formation continue, sous couvert de qualité, en introduisant une règlementation stricte pour l’accès au marché. On dit que la formation est libre et on crée des obligations pour y accéder. Il y a là une forte hypocrisie des acteurs. Il n’est pas exclu que de petits organismes ou des formateurs individuels ne puissent remplir ces critères très bureaucratiques alors qu’ils délivrent une formation de qualité. En fait, le texte se concentre sur des critères de structure, très peu sur le résultat et pas du tout sur l’efficacité.



Les organismes de formation devront être labellisés ou certifiés au plus tard en janvier 2017. N’est-ce pas un gage de qualité pour les salariés et les demandeurs d’emploi ?

Il faudrait prouver qu’un organisme de formation certifié ISO est plus performant qu’un autre sans label ni certification. Cela part d’un a priori non vérifié sur l’évaluation de la formation. C’est une réponse très mauvaise à une question par ailleurs légitime. En outre, cela peut créer un contentieux infini : un refus de financement aura une dimension arbitraire. C’est ce qui se passe déjà pour les bilans de compétences : les Opacif doivent labelliser les prestataires. En fait, ils ouvrent grand leurs listes, qui n’ont pas d’effet de filtre, et déréférencent quand il y a un problème. C’est une sanction a posteriori, pas toujours transparente, qui ne règle rien sur la qualité.



Qu’aurait-il fallu faire pour améliorer la qualité des formations ?

Je pense que l’on aurait très bien pu mettre en place un site de notation par les utilisateurs, salariés et demandeurs d’emploi, comme cela se fait dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie. On aurait ainsi un effet bien plus fort et rapide. En outre, je crois qu’il aurait fallu augmenter les frais de gestion des OPCA pour leur permettre d’envoyer des gens sur le terrain pour vérifier sur place les actions de formation. Quand un OPCA a la capacité de bien connaître les prestataires, c’est le meilleur moyen d’avoir des formations de qualité et d’éviter la fraude. Avec ce décret, cela reste très administratif et centralisé et ne changera rien au final, à part exclure quelles petites structures. La qualité de la formation passe par la professionnalisation et une présence des financeurs auprès des organismes, pas par des textes et des nouveaux dossiers à ficeler.