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16/11/2014

Au Sud

Le Sud, c'est un pays imaginaire. Et les pays imaginaires, il y a ceux qui pensent que, comme c'est imaginaire, cela n'existe pas. Il y a ceux qui en rêvent, qui le portent en eux, mais qui n'iront jamais, par peur, par manque de foi, par défaut d'avoir sauté dans les trains qui passent quelquefois pour aller au Sud. Il y a ceux qui y vont, qui se brûlent et qui en reviennent, se mettre à l'abri. Il y a ceux qui s'y établissent, s'y épanouissent et s'en servent de boussole, de soleil, de gourmandise, de fête et de quotidien paradis. Lucien Clergue lui, le Sud il le photographiait. 

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Comme le chante Nougaro, à Toulouse l'Espagne pousse un peu sa corne. Mais où est donc passée la deuxième ? Dans ce Sud-Est qui s'habille lui aussi parfois de cette lumière de la vie qui se confronte à elle-même. 

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Dans le Sud, on pourrait vivre un million d'années, et toujours en été. 

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Pourvu que l'on sache prendre le taureau par les cornes, et la vie avec pour l'offrir comme l'on offre de partager son expérience lors des stages photos, ou ses coups de coeur, ses amis et les oeuvres que l'on aime dans les Rencontres d'Arles. Lucien Clergue a toujours été jeune, il est donc mort jeune, comme on vit dans le Sud. 

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09/09/2014

Il suffit de regarder

Pourquoi lorsque l'on regarde une peinture, et particulièrement une peinture abstraite, on peut distinguer immédiatement un chef d'oeuvre d'une croûte ? pourquoi lorsque l'on voit un plan d'un film d'Hitchcock est on certain que c'est un film d'Hitchcock ? pourquoi lorsque l'on regarde une photo, sait-on immédiatement qu'il s'agit d'une oeuvre majeure qui se distingue sans peine au milieu des milliards de clichés qui viennent s'installer tous les jours dans les mémoires électroniques des appareils photos en tout genre ? si ces questions vous paraissent avoir du sens, foncez vite à Arles, prenez votre pass des rencontres photographiques et courez à l'Espace Van Gogh admirer les photos d'August Sander, de Richard Avedon, de Nobuyoshi Araki et de quelques autres. 

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Avedon - The family

Vous y découvrirez notamment ces dizaines de portraits de dirigeants américains par Richard Avedon. Ces portraits en plan américain, sur fond blanc ne laissant aucun chance aux personnalités de se fondre dans le décor et d'échapper à l'oeil qui les regarde, offrent de saisissants raccourcis sur la vie des photographiés. Et permettent de ne plus s'étonner que des gens si semblables et si sérieux aient une même représentation du monde, puisqu'ils se représentent eux-même de manière totalement identique sous quelques fausses diversité d'apparence. Et il ne reste plus qu'à constater tous les jours les dégâts causés par cette classe dirigeante totalement fermée sur elle-même. 

08/09/2014

Du volontarisme

Emmanuel Macron, qui demande à être jugé sur les actes à venir plutôt que sur les actes passés, en appelle au volontarisme de l'Etat. Posture indépassable que nos politiques surjouent en mauvais acteurs qu'ils sont, le volontarisme n'en fait pas moins toujours recette auprès des électeurs, à la manière dont le livre de Valérie T. est sur la table de nuit de ceux qui affirment ne plus supporter la people-isation de la people-itique. Dernière variante du mythe du chef de la part d'un peuple qui cherche son guide comme le troupeau cherche son chien, le volontarisme a donc de beaux jours devant lui. 

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La volonté en action, concentration totale...

C'est que depuis Jéricho ou la traversée de la Mer rouge, nombreux sont ceux qui ne peuvent se défaire du "quand on veut on peut" ou de "la volonté peut tout", qui relèvent tous deux de la pensée magique ou religieuse. Il y a bien sur des raisonnables (en général ils se dénomment eux-même "réalistes") qui considèrent que la volonté ne peut pas tout mais que sans volonté on ne peut rien. 

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...triomphe de la volonté !

Voici donc les gouvernants tenus de se faire élire sur leur volontarisme avant d'essayer de nous persuader que le réel est bien peu modelé par la volonté d'un seul. Et que ceux qui fustigent la perte de crédibilité du politique se demandent s'ils seraient prêts à voter pour celle ou celui qui dirait : "Je ne pourrai sans doute pas grand chose seul, mais je veillerai à bien m'entourer et sur le peu que je peux, je ferai de mon mieux". Moi oui, mais je risquerai de me retrouver un peu seul, ce  qui serait indépendant de ma volonté. 

16/09/2013

Trop c'est trop

Le néerlandais Erik Kessels a imprimé toutes les photos qui ont été publiées sur Flickr pendant une période de 24 heures. Ces photos sont toutes différentes, uniques, et pourtant elles constituent un ruban de moebius de la photographie personnelle. L’impression d’avoir déjà vu, revu et rerevu tout cela et finalement, l’accumulation finit par tuer toute vision tant l’œil est submergé par l’entassement.

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Comme dans une décharge à ciel ouvert, ce qui pourrait être une des définitions possibles d’internet, on se dit qu’il y a sans doute, dans le tas, quelques pépites qui s’amusent à se dissimuler, à éprouver leur clandestinité et prennent un malin plaisir à jouer à la lettre volée. Mais oui, je suis là, devant toi, tu ne vois rien ? et bien non, rien de rien, carrément rien. Trop c’est trop.

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Et pourtant les centaines de photos de Daido Muriyama ne produisaient pas cet effet de chantilly au kilomètre. Peut-être tout simplement parce que peu importe le nombre, comme au Tango, ce qui compte c’est le geste juste.

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Les photos d'Erik Kessels invitent à penser que ce qui tue le droit, c’est moins l’invraisemblable quantité de textes, même si elle ne facilite rien, que la médiocrité de leur qualité. Et  l’on se dit qu’il faut la ténacité, ou la folie, d’un chercheur d’or pour s’évertuer encore à traquer dans tout ce fatras quelques pépites.

15/09/2013

Echappée

On peut toujours sauter dans un train pour Arles afin d'échapper aux pluies venues de l'Ouest, qui ne balaient pas ce Sud là, mais décidément on ne peut échapper au Japon. Et si l'on ne partage pas l'enthousiasme un peu convenu à l'égard des grands tirages de Hiroshi Sugimoto, en revanche les obsessions foisonnantes de Daido Moriyama excitent les sens sans retenue.

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Et c'est un nouveau clin d'oeil au Japon que la fête du riz, pour laquelle le bel Onyx pose tout de blanc vêtu devant un rouge qui rappelle le drapeau japonais.

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C'est le risque avec le soleil : l'hallucination vous guette qui, couplée au rêve permanent japonais, fais que l'on ne s'étonne guère de voir apparaître un escalier volant.

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Ont-ils empruntés cet escalier les Evêques de Christian Lacroix qui, tels des Shoguns, abusent de la terreur au nom de la paix de Dieu. 

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Faut-il vraiment sortir du rêve ? à la pause qui s'impose, c'est Saul Leiter, croisé au printemps à Vienne, qui colorie un clin d'oeil sur les vitres du cafés.

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La photo, comme la peinture, c'est avant tout de la lumière. Ce dont nous avons tant manqué depuis le début de l'année. Nul doute que pour compenser, il faudra d'autres échappées.

23/04/2013

Coup d'essai

Chaque année, le stand SHOOT s'installe à l'entrée des rencontres photographiques d'Arles. Vous avez quatre essais pour atteindre le coeur de cible. Lorsque vous réussissez, la balle déclenche la prise de la photographie et vous voici figé à jamais dans la position du tireur debout. Un petit air rétro plane sur ce dispositif, surtout lorsque l'essai a lieu sous la blanche lumière du début d'après-midi dans le Sud-Est. Cette année là, contrairement aux années précédentes, les quatres balles s'inscrivirent quasiment au même endroit. L'essai sera renouvelé l'année prochaine.

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La Cour de cassation a rappelé à plusieurs reprises les règles qui régissent la rupture de la période d'essai (voir ici). Mais manifestement ses messages peinent à être entendus. Recruté au mois de mai, un salarié est absent pour maladie de juin à août, puis de nouveau à partir de mi-septembre. L'entreprise rompt sa période d'essai au cours de ce deuxième arrêt. Comme souvent, l'employeur confond l'absence d'obligation de motiver la rupture de la période d'essai et la possibilité de rompre pour tout motif. En réalité, un seul motif permet de rompre l'essai, c'est d'ailleurs pour cela que la motivation n'est pas obligatoire : le fait que le salarié ne fait pas l'affaire. L'employeur aurait au moins pu se souvenir que la maladie ne permettant pas d'apprécier les compétences du salarié, elle autorise la prolongation de la période d'essai. Cela lui aurait évité une décision qui n'était manifestement pas un coup de maître.

Cour de cassation 10 Avril 2013 - Essai.pdf

24/08/2012

Soudain, la nuit

Un jour, ils ont perdu la vue. Soudainement, par accident, maladie, opération ratée, aggression et autres moments qui constituèrent la bascule entre leur vie d'avant et leur vie d'aujourd'hui. Sophie Calle les a rencontrés en Turquie et leur a demandé de se souvenir de la dernière image qu'ils ont vu avant de devenir aveugles. Et elle a photographié cette image, associée à ces visages dont les yeux vous regardent mais ne vous voient pas.

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Dans une pièce obscure, sur des grands écrans, des personnes devenues aveugles font face à la mer, vous les voyez de dos. Puis elles se retournent et vous font face. Le vieux pleure. Les larmes ne voient pas, elles sont indifférentes à la lumière. Sophie Calle nous entraîne sur bien des chemins avec ce travail, et notamment celui des moments où tout bascule alors que les choses auraient pu, auraient du, se passer autrement. C'est le terrible chemin de l'irrémédiable et de la perte infinie.

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23/08/2012

Des filles ordinaires

Les Rencontres d'Arles, cette année, semblent avoir fait une pause. Peu de grands noms de la photographie, Koudelka est une exception fulgurante et ses Gitans une étoile noire dans un monde gris, et beaucoup de travaux de photographe peu connus en dehors peut être du milieu photographique. Et dans les travaux présentés, une minorité d'artificiel, de grandiloquent, de technique sans âme. Pour la plupart des invités, un regard sur le quotidien assez nu, près du sujet ou de l'objet, avec le souci d'en préserver la vérité ou de ne rien brusquer pour la faire surgir. Ils sont nombreux à creuser ce sillon de la différenciation pour une légère inflexion du regard, qui témoigne d'une plus grande singularité que bien des recherches d'effets souvent gratuites quant elles ne sont pas prétentieuses. Parmi ces scruteurs du quotidien, ma préférence va à Géraldine Lay.

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Géraldine Lay - Saint-Pétersbourg - 2011

La série intitulée "Failles ordinaires" est un recueil d'instants inscrits dans les interstices du temps qui passe. Géraldine Lay fixe les moments où le quotidien bascule dans l'inquiétant, l'étrange, le romanesque, le cinématographique, ce temps court où une faille du temps vous laisse la possibilité d'aller voir le dessous des cartes. Et, ce n'est pas une surprise, ce sont quasiment toujours des femmes qui habitent ces espaces temporaires qui nous permettent d'accéder à ces contrées que l'on connaît déjà sans jamais y avoir accédé.

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Géraldine Lay - Paris - 2010

Ceux qui se prétendent réalistes, mais il est difficile de se prétendre résigné ou impuissant, vous expliquent qu'eux voient le monde tel qu'il est. Ils ne l'ont pourtant jamais vu comme le voit Géraldine Lay lorsqu'elle promène son 24x36. On ne dira jamais assez combien notre monde souffre du manque d'imagination. Heureusement qu'il y des filles ordinaires.

21/08/2012

Mais où est le mélangeur ?

Cette année, les Rencontres photographiques d'Arles invitent...les étudiants, ou anciens étudiants de l'Ecole Nationale Supérieure de Photographie (ENSP), installée à Arles. Pour fêter les 30 ans de sa création, l'Ecole a pris quelques nouvelles des 640 étudiants qu'elle a diplômé. Et présente les travaux de quelques uns d'entre eux. Les commentaires accompagnant les photos sont assortis d'une petite fiche biographique. L'occasion de jeter un coup d'oeil sur les parcours des diplômés de l'ENSP. Majoritairement des jeunes gens qui ont fait des études artistiques (Beaux-Arts, sociologie de l'art, sciences de l'art, écoles de cinéma, d'arts plastiques, etc.) ou des sciences humaines (histoire, socio, lettres, philo,...) et il faut chercher longtemps pour trouver une ingénieure et un infirmier. Dorothée Smith, pour sa part, a fait des études de philosophie à la Sorbonne avant d'intégrer l'ENSP.

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Dorothée Smith

Je pense justement aux étudiants du Master Développement des Ressources Humaines de la Sorbonne, dont les CV sont posés sur mon bureau. Je regarde également leur parcours : droit, gestion, gestion, droit. Et Ressources Humaines au final. Pas un juriste à l'ENSP, pas un historien, philologue ou sociologue de l'art en Ressources Humaines. Pas de doute, les cloisons sont bien montées et ceux qui ont fait le boulot ont en plus planqué le mélangeur. Il serait pourtant urgent de le retrouver et que ceux qui sont chargés de recruter tous ces jeunes gens osent s'en servir.

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11/08/2012

Willy Ronis

Pour le week-end ensoleillé, et avant les Rencontres photographiques d'Arles, petit clin d'oeil à Willy Ronis.

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25/08/2010

Sid et Johnny formateurs

Une des expositions les plus réussies des Rencontres photographiques d'Arles s'intitule "I am a cliché", titre d'une chanson du groupe X Ray Spex. La première fois que j'ai lu le mot "Punk" ce devait être en 1977 dans le Dépêche du Midi (petite digression : la Dépêche était le Journal de Jaurès,  puis elle eut René Bousquet comme administrateur, elle est aujourd'hui dirigée par Jean-Michel Baylet, voyez la trajectoire). Il était question d'un mouvement de jeunes violents et qui faisaient peur. Déjà. Pour beaucoup, le punk renvoie à l'épingle à nourrice. Pour encore plus le punk c'est des fringues et de la musique qui n'en est pas, à ceux-là on conseillera les raves party. Et pour quasiment tous les autres le punk ce sont des jeunes clodos cloutés avec des crêtes. Quelques spécialistes émettent l'idée qu'il y des punks fascistes et des punks gauchistes.

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Sid Vicious et Johnny Rotten en 1977
L'exposition rend justice de ces représentations. Le Punk c'est un mouvement social, de l'énergie, de la jeunesse et un brin de marketing et de communication comme le veut l'époque. Le No Future auquel on le résume parfois est, pour le coup, un cliché. Le message est plutôt Do it yoursel, défie toi du jeu et du théâtre social et prend la main sur ta vie.
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Sid et Johnny avaient 22 ans, ils choquaient et faisaient peur, mais ils appelaient à l'autonomie comme tout bon formateur. Et comme cela était prévisible ils n'ont véritablement détruit qu'eux-mêmes. Et puis l'on changea d'époque. Mais quand même, quelle énergie !
En bonus, l'indépassable version de My Way chantée par Sid Vicious :

24/08/2010

Faire l'humour à tout âge

Les rencontres photographiques d'Arles sont une institution qui vieillit bien. Après la flamboyance des quarante ans en 2009, la 41ème édition proposait des parcours aux thématiques diversifiées tant dans les sujets traités que dans les approches, techniques ou projets. Mais dans le foisonnement d'expositions, de photos, de vidéos, d'images et d'émotions, un sentiment réjouissant qui s'impose au fil des déambulations : l'humour est souvent présent et n'exclut pas le sens. On peut dire et rire.

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Leon Ferrari - La civilisation occidentale et chrétienne - 1965
Si était présenté le fameux Christ crucifié sur un chasseur américain, on pouvait aussi sourire à des oeuvres plus récentes, rappelons que Leon Ferrari a aujourd'hui 90 ans.
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Leon Ferrari - Spectacle - 2003
Pour savoir si l'humour se pratique à tout âge, il fallait se tourner vers les jeunes talents et, bien évidemment, en premier lieu vers ceux venus de Chine.
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DI LIU - Règlementation animale n° 4 - 2009
DI LIU a 25 ans et nous montre très simplement que la Chine est désormais la seconde puissance économique mondiale. Et ce n'est sans doute pas terminé. Le vieil argentin et le jeune chinois travaillent au même vent salubre. Ils nous rappellent que ni la culture, ni l'âge, ni la distance  ne constituent de véritables barrières entre les personnes, si l'on veut bien les considérer comme telles. Ils nous rappellent surtout que faire l'humour rapproche.

25/08/2009

Le myope voyant

Lucien Clergue présente à Arles, à l’Abbaye de Montmajour dans le cadre des Rencontres de la Photographie, qu’il a fondées il y a 40 ans, des photos de corrida et de nus superposées à des peintures, souvent religieuses. La double exposition du film n’aboutit pas à la fusion des images, comme le ferait l’informatique, mais à une image unique porteuse de ses propres émotions, références et lumières. Une photo est-elle autre chose que de la lumière projetée et le regard du photographe une manière personnelle d’éclairer le monde ?

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Lucien Clergue - La chute des anges

Lucien Clergue est myope. Très myope. Il porte de lourdes et peu esthétiques lunettes. Il y voit donc mal. Voilà pourquoi il nous aide à voir et nous dévoile.

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Jocaste ensorcelée                        La passion de Saint-Martin

L’invitation de Lucien Clergue, au-delà de la promenade esthétique, corporelle et fantasmatique à laquelle il nous convie avec ses photos en devient plus profonde : utiliser nos limites pour bousculer nos limites, faire de nos handicaps des atouts ou encore refuser de subir pour mieux s’approprier. Le plaisir, avec Lucien Clergue, est aussi pédagogique.

15/08/2008

Le blog en vacances : dans la rue

Le blog part en vacances : pour le 15 août, la rue devient une route. Celle d'Uzès  par exemple, que l'on peut suivre pour aller jusqu'en Arles voir la magnifique exposition de Christian Lacroix.

 

 

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Nicolas de Staël - La route d'Uzès

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