05/08/2016
COUPLES
Comme dans une toile de Sisley, un dimanche au bord de l'eau, un instant de paradis pour les couples.
Qui trouvent également leur bonheur, comme le chantait Brassens, sous un coin de parapluie.
Faut-il se ressembler pour s'assembler ? si l'on regarde autour de soi, la réponse est plus souvent positive que l'inverse. L'attirance des contraires ne court pas les rues.
Même si l'on peut se ressembler sans s'assembler. Après le selfie qui fait tourner le dos à ce que l'on veut voir, voici la communication qui engendre le repli sur soi. Mais peut être sont-ils en train d'échanger par messagerie. Tant que le virtuel fera battre des coeurs, il n'aura de virtuel que le nom.
On peut encore voir surgir cette impatience bondissante qui saisit le couple, entre chien et loup...
La capacité d'étonnement est une vitamine précieuse, même elle fait parfois de vous un ahuri sidéré.
Un ange passe...
...il doit être en vacances...
...et taquin il jette un voile d'ombre sur le mystère du couple.
03:10 Publié dans CHRONIQUE DE WEEK-END | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : couple, rue, voyage, vacances, photo, melbourne, sydney, australie
04/08/2016
WOMEN II
Ici, il y a des femmes kangourous. Beaucoup. On les remarque davantage que les femmes opposums, qui sont présentes aussi.
Et les femmes-rhinocéros.
Et puis il y a la louve qui fait le tour du monde. Et entoure le monde de musique.
Elle vous fait perdre tout sens de la réalité.
Mais cela fait bien longtemps que les artistes ont montré que la réalité n’existe pas. Il n’y a que des représentations.
Et ces représentations vous mènent par le bout du nez.
Pas de liberté sans imaginaire.
02:01 Publié dans CHRONIQUE DE WEEK-END | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vacances, voyage, australie, melbourne, photo, femme, women, représentation, image
03/08/2016
WOMEN I
Une jeune fille regarde le labyrinthe de sa condition. Elle hausse les épaules. Puis revient devant la grande fresque. Ses épaules tressaillent. Elle sait qu'il lui faudra trouver le chemin. Elle n'est pas pressée.
Elle prend le temps de lire. Elle sait que lire c'est vivre. Comme écrire. On lui répète le contraire. Elle n'en croit pas un mot. Elle s'en fout.
Elle aime les photos, la liberté ou plutôt les libertés. Toutes. Celle de faire ce qu'elle veut de son corps aussi. Mais pas ce qu'on lui demande.
On a voulu lui apprendre la patience. Elle a grandi trop vite. Mais en fait elle n'a pas grandi. Personne ne le voit. Elle porte la clandestinité en bandoulière. Personne ne le voit non plus. Elle relit souvent la lettre volée.
Elle perçoit parfois des regards. Le plus souvent elle s'en moque. Elle est rapide. Elle marche vite. Très vite. Elle engendre un flou qui n'est pas le sien. Elle sourit. Elle se souvient que le pouvoir se loge dans les zones d'incertitude. Elle accélère le pas.
Connectée juste ce qu'il faut. Moderne avec modération. Identités multiples garanties.
Elle connaît le théâtre social, la maman et la putain, les jeux de rôle. Le regard est lucide et bienveillant. Le plus difficile.
Elle fait souvent peur aux hommes. Elle est un scandale vivant. Elle marche librement.
00:05 Publié dans CHRONIQUE DE WEEK-END | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femme, jeune, fille, homme, ville, vacances, voyage, australie, melbourne
31/07/2016
On the road again
"It's three thousand miles to nowhere, we have a full tank of gas, half a packet of cigarettes, it's dark and we're wearing sunglasses... HIT IT!"
01:42 Publié dans CHRONIQUE DE WEEK-END | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, vacances, australie, melbourne, route