Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/10/2012

PUB !

Les vacances de la Toussaint sont originellement les "vacances patates", celles que l'on prenait pour ramasser les pommes de terre. Mais savez-vous que la pomme de terre fut ramenée des Andes, où elle était cultivée par les Incas, et introduite en Europe comme un légume exotique qui suscita de prime abord la méfiance. Assimilée aux herbes des sorcières, la pomme de terre fut réhabilitée par Parmentier à qui elle avait sauvé la vie pendant sa captivité en Prusse.

Mais pourquoi s'étendre sur les patates ? ne peut-on s'étendre sur matière plus agréable, comme les participants à ce goûteux déjeuner sur l'herbe ?

ju-duoqi-the-vegetable-museum-20-2008.jpg

Ju Duoqi - Le musée du légume - 20

Si ce blog fait une place aux cucurbitacées, c'est pour célébrer la sortie du dernier livre d'Hélène Mugnier "Quand la nature inspire les peintres". Hélène Mugnier a consacré un précédent ouvrage à l'Art et le Management. Elle anime des formations manageriales dans lesquelles elle fait travailler les participants à partir d'oeuvres d'art. Et elle vous offre à présent un superbe travail sur la représentation de la nature et de ses fruits par les peintres à travers les siècles.  Vous cherchez déjà un cadeau pour Noêl ? vous voulez faire plaisir à un gourmand gourmet ? vous souhaitez mieux connaître la jacinthe, l'oeillet, l'asperge, le peuplier ou encore la figue, la cerise, le chardon, le citron ou le mimosa ? plongez vous dans le magnifique ouvrage illustré de plus de 200 tableaux. Pour 35 euros vous ferez mieux qu'un repas, un festin. Et les toulousains (re)découvriront que la violette associe le bleu céleste et aérien (le bleu pastel de Toulouse) et le rouge terrestre et sanguin (celui de la terre argileuse, de la révolte et du vin). Et en plus, Hélène, elle est charmante. Vous hésitez encore ?

Quand la nature.jpg

03/04/2009

Vive les poissons !

Pour fêter le 1er avril, Hélène Mugnier, auteur de l'ouvrage "Art & Management, du fantasme à la réalité" (Demos, 2007 : pour faire plus ample connaissance avec Hélène : http://artbusiness.typepad.com/), proposait de solliciter sa curiosité et son imagination au cours d'une promenade accompagnée au sein des collections d'art Moderne du Centre Georges Pompidou à Beaubourg. Les participants furent invités à remettre en question le regard porté sur l'art contemporain, qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses mais qui nous parle très directement du monde et de la société dans laquelle nous vivons. Incités à revoir les critères d'évaluation des oeuvres (le beau est-il le premier, voire le seul, critère d'appréciation de l'art ?), les participants découvrirent avec plaisir la liberté proposée de renouer un dialogue différent avec l'oeuvre, l'artiste et au final soi-même. Parmi les cinq oeuvres qui firent l'objet de commentaires, ma préférence pour celle-ci :

Alberola.jpg
Jean-Michel Alberola - Vous avez le bonjour de Marcel - 2002

La peinture murale d'Alberola accueille le visiteur au 2ème étage de Beaubourg. Ses dimensions donnent consistance à l'espace du ciel et du désert. Son côté bande dessinée lui confère une tonalité ludique et légère,  pas toujours présente (euphémisme !) dans l'art contemporain. Le texte est rassurant, en cette période morose : Tout va bien. Mais que signifie ce tout va bien pour des personnages qui semblent partir en fumée, s'évaporer lentement. On pense à Magritte et au commentaire de Michel Foucault du tableau "Ceci n'est pas une pipe". Et si le texte n'était là que pour nous enfumer ? on peut également penser à Mathieu Kassowitz et à l'homme qui, tombant d'un gratte ciel, se répète pendant sa chute : "jusque-là tout va bien". Il est possible d'en déduire que dans le désert qui s'avance, il reste encore des traces de l'homme, donc tout va bien. Avant de vous poser à votre tour la question de ce qu'évoque pour vous la fresque d'Alberola, vous pouvez allumer un cigarillo et observer la fumée, après cela, libre à vous.