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17/02/2016

P comme....PAUSE

C’est du sport !

Quelle est la différence entre un manager et un entraîneur sportif ? Le premier considère que la performance est au minimum linéaire et si possible croissante, le second base tout son travail sur les cycles de performance et l’évidence qu’aucun sportif ne peut être au top de ses résultats toute l’année.

Parmi les premières décisions de Benjamin Millepied lors de sa prise de fonction de la Direction de la danse à l’Opéra de Paris : revoir les rythmes des entraînements, les temps de pause et la récupération. Pour gagner en exigence et performance (petit ajout d'actualité : il a également supprimé les pauses que certaines divas -précision à toutes fins utiles : diva est transgenre- s'octroyaient en lieu et place des entraînements).

PAUSE.jpg

J’ai cherché vainement dans les supports d’entretien annuel un quelconque calendrier qui identifierait les périodes fortes de l’année, les périodes de récupération, les périodes d’acquisition de ressources, etc.  Salarié linéaire, performance linéaire. Loin, assez loin, de la réalité.

Un entraîneur sportif en conclurait que les salariés sont soit épuisés, et donc peu performants, soit dopés, soit en surrégime, ce qui expliquerait quelques pétages de plombs. Mais un entraîneur sportif ça ne connaît pas vraiment le travail.

Commentaires

le problème d'un employeur c'est que ses charges, elles, ne connaissent pas de pause. Que l'activité soit là ou non les charges tombent (en ayant tendance à augmenter) et les contraintes règlementaires pèsent chaque jour un peu plus.
Pour respecter des pauses (nécessaires) et des moments les plus propices à l'activité la solution idéale est le travail indépendant : on travaille quand on est au mieux de sa forme, on est payé pour un travail effectivement réalisé et il est possible de s'accorder toutes les pauses souhaitées (et souhaitables) si on en a les moyens

Le travail salarié est né à l'époque industrielle quand le travail était simple, prédictible et facile à planifier. Aujourd'hui c'est tout l'inverse et les pouvoirs publics ont plusieurs trains de retard, il ne s'agit pas d'adapter le code du travail (qui ne s'applique pas à tous les travailleurs loin de là) mais de sortir du modèle salarial qui a prévalu depuis 1 siècle.

Pour que les pauses ou les moments de moindre activité soient pris en compte il fallait ne pas mettre en oeuvre les 35 h, ne pas réduire toujours et encore le temps de travail et aussi sortir du chronométrage strict des heures de présences (comme on le voit chez Airbus).

Écrit par : cozin | 18/02/2016

Daniel Constantini (entraîneur de hand ball, les barjots") faisait la réflexion suivante "Un athlète s'entraine toute la semaine pour son match du week end, vous chefs d'entreprise c'est match tous les jours" ! Rien n'est plus vrai, et souvent au détriment de la performance, de la clairvoyance et par conséquent de la prise de recul nécessaire quand aux évolutions (marché, techniques, mentalités...). Donc , en dépit des charges pesant sur nos épaules (rôle du chef !) il convient de se ménager des temps de pause, de réflexion (de formation !) sans quoi on risque le burnout et de se casser la gueule !

Écrit par : SYLVAIN | 18/02/2016

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