04/08/2014
Mirages du temps
Au détour d'une rue, on peut changer d'époque.
Le temps a des caprices dont nous sommes les jouets, ainsi va le temps de l'attente semblable aux ombres interminables des fins d'après-midi. Lou reed est bien vivant : i'm waiting for my man.
L'heure bleue est présente à toute heure, et l'on peut la surprendre à attendre elle aussi.
On croit savoir ce que l'on attend, mais qui sait véritablement ce qui l'attend ?
A tout instant, un regard posé sur vous, attend.
Et si ce n'était pas le cas, vous seriez ce regard vous même. Un souvenir, en attendant.
Mais que peut-on donc bien attendre ainsi ? Est-ce que quelqu'un doit vraiment venir ?
Car l'attente est parfois si longue. Bientôt est comme l'horizon, une ligne de fuite perpétuelle.
Mais non, il ne faut pas s'inquiéter. Elle viendra bientôt. Elle finit toujours par venir.
08:30 Publié dans CHRONIQUE DE WEEK-END | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : attente, time, temps, regard, yeux, cinéma, photo, san francisco, voyage