09/08/2016
Murals
Les murals, ou street art, installent la poésie dans la rue. L'intérêt du mural est qu'il est à la fois totalement local, il est inscrit dans un environnement singulier, et potentiellement global car l'artiste peut venir de n'importe où. De la rue d'à côté comme de l'autre bout du monde.
Souvent coloré, le mural peut s'essayer au noir et blanc. Comme dirait Bashung, volutes partent en fumée.
Le gris remonte le temps et fait surgir un rocker improbable aux allures de Ron Wood. Aux murals, rien d'impossible.
On reconnaît le jeune artiste à la recherche d'effets. Il faut montrer la technique, en mettre plein la vue.
Avec le temps, l'art s'épure, comme le geste qui l'accomplit.
Et l'humour trouve sa place.
Mais le Street artiste suit l'actualité. Mélanie Trump a plus de succès que son mari.
Et à propos de politique, il ne vous rappelle personne celui-là ?
Le mural est insolent, créatif, talentueux. Belle trilogie.
Et au fond, très naturel. L'ennui est le roi des arts.
13:18 Publié dans CHRONIQUE DE WEEK-END | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : murals, street art, peinture, vacances, voyage, australie
17/08/2015
En toute illégalité
Peindre sur un mur, coller des affiches, dessins, peintures ou collages, réaliser des pochoirs, c'est illicite. L'auteur peut être mis à l'amende. Par contre, défigurer les entrées de ville avec des panneaux publicitaires immondes c'est légal. Un graffiti, un tag, c'est du vandalisme. De la publicité agressive c'est de l'économie. Pas à dire, ça donne envie de faire le mur. Allez, fouette cocher !
A Brooklyn, Basquiat est toujours là. Au musée de Brooklyn, pour ses carnets de notes pas scolaires pour un sou, et sur les murs bien entendu, avec son pote Andy.
Basquiat devait, comme quelques autres, échapper à la police parce qu'il mettait un peu de poésie sur les murs.
Par contre, Monsieur démolition peut poser ses plaques partout et continuer son oeuvre, il a bien mérité de la société.
Pour échapper à Monsieur démolition, il faut un peu d'ingéniosité. Cela permet de constater que le pneu d'un caterpillar est un excellent support.
Grace aux dessinateurs de rue, on peut admirer le nouveau favori des sondages pour la primaire républicaine.
Après un tel effort, on comprend que l'artiste fatigué rejoigne le modèle pour faire le mur. Mais au fait, c'est pas Basquiat qui s'approche du mur là ?
Je vais lui demander. Je reviens (ou pas).
04:09 Publié dans CHRONIQUE DE WEEK-END | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : street art, art, basquiat, brooklyn, new york, graffiti, tag, vacances, voyage