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08/02/2016

L comme....LAPSUS

Monsieur le Ministre, il faut durcir votre sexe…euh votre texte (Robert-André Vivien à l’Assemblée nationale – 1975).

Tous les citoyens sont égals et fraternaux (Fournier à la Chambre des députés – 1914).

 

Sartre ne croyait pas à l’inconscient. Est-ce vraiment l’inconscient qui parle lorsque notre langue fourche, que les idées s’associent et que les mots se jouent de nous ? N’est-ce pas plutôt notre volonté, notre souhait, notre crainte ou notre désir qui s’expriment ? à quoi pensait la belle jeune femme en me disant « Je tombe de soleil ? » et celle, jamais satisfaite qui avoue :  «Je recherche toujours la perversion ». Certains messages sont beaucoup plus clairs, lorsqu’un DRH annonce qu’il va présenter le tableau de mort des effectifs ou un salarié que lundi il va au bourreau.

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Chez Freud, on le sait, le sexe n’est jamais loin. Il est vrai que lorsque l’on annonce une réunion du COPUL, qu’il ne faut pas perdre l’objectif de vue en cours de rut ou que l’entreprise a une copulation assez âgée, le petit père Freud affiche un sourire satisfait.

Le lapsus a souvent l’image d’une soupape qui libèrerait soudainement un trop plein de tension. Comme cet animateur annonçant qu’il va nous exploser la situation ou ce dirigeant qui nous laisse le joint de finaliser le projet.

Laissons à la jeune femme tombée du soleil le soin de définir le lapsus : « un état de confiance modifiée ».

Commentaires

"Je recherche toujours la perversion" ahahah, je retiens ce beau lapsus. Merci pour ce moment d'humour.

Écrit par : Olivier | 08/02/2016

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