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16/11/2009

New York Dolls

Retour à Paris et dernière chronique New Yorkaise, pour le plaisir de partager quelques rencontres de hasard, dont on sait qu'il n'est jamais que la manifestation extérieure d'une nécessité intérieure selon la belle définition surréaliste.

Au début des années 1970, le groupe New York Dolls défie la chronique et annonce la vague punk qui se développera à Londres et ailleurs. Aujourd'hui, l'appellation s'est embourgeoisée, comme la ville.

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Les New York Dolls s'inscrivent dans la lignée de Wharol, dont une oeuvre s'est vendue chez Christie's plus de 40 millions de dollars, signe que la crise n'est pas totalement généralisée, et qui laisse encore des traces dans la ville.
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En matière d'icône féminine, difficile toutefois d'échapper à la statue de la liberté, ici présente sur les immeubles jouxtant le World Trade Center.
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Mais revenons aux poupées new yorkaises  avec notamment la plus célèbre d'entre elles qui se trouve au MOMA sous la forme d'une oeuvre d'Hans Bellmer.
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Hans Bellmer - La mitrailleuse en état de grâce
Une ballade dans Brooklyn, encore et toujours, pour se convaincre, s'il était nécessaire, que l'art n'est pas que dans les musées...et les poupées non plus.
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Le promeneur se demande s'il n'est pas entré dans un film de David Lynch, et la rencontre suivante conforte ce sentiment.
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Retour à Manhattan, où la salle de lecture de la bibliothèque universitaire offre un spectacle proustien d'un autre genre mais non moins poétique.
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Proust à New York ? mais oui, dans un Starbuck dégustant une madeleine.
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New York, la ville aux mille visages.
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Et pour ceux qui désespèreraient de trouver une note juridique dans la chronique du jour, une réflexion sur la décision de la justice américaine de transférer les responsables présumés du 11 septembre à New York pour les juger devant un tribunal civil.
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Chantier du Worl Trade Center - Ground Zero

Jamais la démocratie ne s'est mieux portée que lorsqu'elle a garanti à chacun les mêmes droits, quels que soient ses actes, quel qu'il soit. Toutes les lois et tribunaux d'exception portent les germes de l'arbitraire. Le droit commun doit être, pour chacun, une finalité et un objectif permanents. Le tireur de Fort Hood aussi aura un procès et un avocat. Sur le plan des principes, la décision de tenir un procès à Manhattan, au-delà même du symbole, doit être saluée.
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Demain, retour à l'actualité sociale en France, loin des lumières New Yorkaises, pas si loin des débats qui animent la ville.
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