10/08/2013
Oh Osaka !
Si vous avez parcouru quelques chroniques japonaises, vous connaissez désormais la nouvelle trinité : un shinkansen, un livre, un bento.
Et lorsque vous arrivez à Osaka, c'est le choc. Plus dingue que Tokyo, plus extravertie, plus naturelle, Osaka vous offre d'emblée un séduisant visage, fait d'excès et d'exhibition.
Après le volcan hier, c'est un puit de lumière qui vous engloutit et ne demande qu'à abolir la nuit.
A Osaka, les garçons mettent un point d'honneur à n'être point trop virils. Pour la plupart, pari réussi.
Mais la maladie du cheveu en forme de touffe ne touche pas que la jeunesse japonaise.
Et il y a aussi les rabateuses, comme cette jolie jeune fille qui tente de convaincre le chaland de venir dans son karaoké ou bar à entraîneuses.
Pendant ce temps, ses copines font la pause avec ces attitudes qui se veulent si "kawaî".
Osaka et ses kilomètres de galeries marchandes, aux lumières aggressives et musiques hurlantes. Le paradis du Dieu de la consommation dont les temples sont les magasins.
Mais c'est en dehors des galeries que l'on trouve les "Pachenkos" ou salles de jeu ouvertes à l'attetio des jeunes .........et de tous les autres tant il paraît ne pas y avoir d'âge pour devenir addict.
De grands enfants les japonais ? pourquoi pas, mais alors comment expliquer que le Japon soit la 3ème puissace mondiale si les hommes se résument à des accros aux figurines, des geeks et des joueurs de console. Oh et puis pourquoi toujours tout expliquer, à l'occidentale ? ok, laissons tomber, contentons nous d'apprécier : Oh Osaka !
31/03/2010
Lumières
Le tableau est souvent présenté comme l'un des plus mystérieux qui soit. Que regarde le Gilles de Watteau ? que vous dit l'oeil de l'âne ? pourquoi les quatre personnages ont-ils tous une expression différente ? d'où vient cette profondeur de Gilles dont le visage tout entier a la qualité du sourire de la Joconde ? Si vous passez par le Louvre, oubliez la Joconde, mais visitez la belle ferronière puis dirigez-vous vers le Gilles, vous ne serez pas dérangé. Le tableau exprime tout l'art du 18ème siècle et des Lumières : de la peinture, du théâtre, de la philosophie, du roman, tout ceci est présent dans ce tableau tragique et joueur, profond et léger, lumineux et obscur. Ce tableau qui réunit tous les contraires en un éclat de génie bouleversant.
00:24 Publié dans PEDAGOGIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thèse, prix, le monde, pédagogie, watteau, arts, lumières, université