07/08/2016
Côte Est (Postcards)
La photographie se fait plutôt dans les villes : lumières, personnages, architecture, boutiques, les mystères de la rue sont sans limite. Mais lorsque l'on est dans un pays-continent, la notion de limite perd de sa substance. Et le long de la côte Est, les miroirs de sable, les nuages de vent, l'éternel retour des vagues, aimantent le regard.
La terre est rouge. Elle a la couleur des flammes. Et l'on est au coeur de tous les éléments.
A certaines heures, les couleurs font la sarabande. C'est un sabbat céleste sous vos yeux incrédules.
Et quitte à donner dans les clichés, restons dans le no limit. Sur ces côtes, le surfeur barbu aux longs cheveux blonds qui court vers la vague promise, est aussi présent que les pélicans ou les kangourous.
Mais foin de moquerie, il faut quand même la taquiner la vague.
Miroir mon beau miroir, dis moi si je l'ai bien descendue.
En prise avec les éléments, les surfeurs sont en réalité des poètes de l'infini, chaque vague appelant la prochaine.
Et dans les lieux où le panthéisme règne, voir un pêcheur de nuage devient une banale évidence.
Comme l'apparition d'une sirène.
Le ciel habille le surfeur de ses rêves.
Puis se retire en silence.
Et vous laisse un dernier message avant de s'éclipser.
14:29 Publié dans CHRONIQUE DE WEEK-END | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vacances, voyage, australie, photographie, plages, nature, surf, sirène, ciel
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