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26/09/2015

Et de deux !

Après la parution, fin juillet, d'un premier numéro consacré aux Responsabilités de l'employeur en matière de formation professionnelle, Liaisons Sociales publie un second numéro consacré aux droits des salariés : conseil en évolution professionnelle, bilan de compétences, VAE, compte personnel de formation, CIF, autres congés formation, avec en prime un chapitre consacré aux certifications professionnelles, pour ceux qui se perdraient dans les méandres de la diversité des certifications et un zoom conséquent en fin de numéro sur le nouveau contexte règlementaire du contrat et de la taxe d'apprentissage. Avouez que malgré le soleil, vous regrettez d'être en week-end et ne pouvoir vous dépêcher de le parcourir !

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Avec ces deux numéros, vous disposez des premiers ouvrages sur le droit de la formation professionnelle totalement mis à jour de la réforme de 2014. Enjoy !

Commentaires

Le sous titre de la publication est "accès des salariés à la formation "
Malheureusement pour eux les salariés n'ont plus guère accès à la formation cette année
- le CPF est un conte de fée qui ne pourra jamais apporter la moindre chance de développement à ceux qui en auraient le plus besoin. Seules de grandes entreprises très équipées pourront en tirer profit
- les certifications sont soit inutiles au travail soit déjà mises en oeuvre sans le CPF et donc n'apportant aucune valeur ajoutée
- les budgets formation sont liquidés dans la plupart des entreprises en difficulté, on paye 1 % et le reste passe à la trappe en attendant des jours meilleurs (qui n'arriveront sans doute jamais)
- les CIF concernent 0,2% des salariés

- les organismes de formation publics sont largement incapables de former les salariés du privé (pourtant c'est pour eux qu'on a voulu démanteler les OF privés)

Le paysage social est ruiné et la formation passée par pertes et profits par un pouvoir politique qui ne cherche qu'à tenir et donner le change jusqu'au clap final de la comédie en 2017 (on l'espère pour le pays)

Écrit par : cozin | 26/09/2015

Bonjour,

Le sous-titre "accès des salariés à la formation" est assez neutre me semble-t-il si l'ouvrage en question (que je j'ai pas lu ni même feuilleté) a surtout pour objet la description des divers dispositifs susceptibles d'être utilisés aujourd'hui.

Par contre, parler de "garantie d'accès à la formation" comme le fait Philippe Bernier à propos de la loi de 2014 relève davantage d'un jugement de valeur positif loin d'être vérifié, bien au contraire.

Écrit par : bcallens | 27/09/2015

Je me précipiterai dès demain matin sur ce fascicule, merci pour l'info!
Didier, Bruno, jpw, bonne rentrée un peu tardive à vous tous. J'ai une question pour vous :
Selon la dernière enquête de DEMOS, citée dans le Miroir Social, 50% des salariés ont ouvert un compte CPF et 28% ont demandé une formation par ce biais.
Je suis un étonné pas ces chiffres...si les salariés du secteur marchand sont 15 millions et que moins de deux millions de comptes ont été ouverts, selon les derniers chiffres du Ministère, c'est une impossibilité logique, non? Ou ai-je raté quelque chose?

Écrit par : andrew wickham | 27/09/2015

Bonjour à tous

Pour l'enquête Demos celle-ci portait sur un panel de 700 salariés, sans doute pas parfaitement représentatif des salariés en France.

Les vrais chiffres que nous remontent les grandes entreprises (vendredi encore près de Lille deux entreprises, l'une de de 6 000 personnes, l'autre de 1 800) :
- moins de 1 demande de CPF pour 1 000 salariés
- la plupart des demandes n'aboutissent pas à une formation (c'est quasi impossible quand on n'est pas chômeur et que pôle emploi ne contractualise pas)
- des services formation soit indifférents soit tentant de récupérer la baisse de des budgets formation (de -20 à -60 %) en proposant des formations "éligibles" CPF (qui se seraient déroulées de toute façon sans le CPF)

- En 2016 ça ne sera guère mieux et si nous raisonnions avec le DIF en pourcentage (6 ou 7 % de réalisation par an) nous allons raisonner en matière de CPF en pour mille : aujourd'hui 1 pour 1000, dans 3 ou 5 ans ce sera 5 ou 6 pour mille.

Le CPF n'est pas même un échec puisque tout a été réuni dès son initiation pour qu'il échoue, c'est la preuve avérée que l'idéologie du XIX ème siècle qui le traverse n'a plus aucun effet ni intérêt aujourd'hui.

Même si 1 million de personnes utilisaient leur CPF (en laissant de coté l'illettrisme et le Socle des compétences), la situation sociale, éducative et économique de la France n'évoluerait guère. Les français ne manquent pas de titres ou de diplômes (sinon les jeunes diplômés ne resteraient pas sur le carreau pour les 2/3 d'entre eux) mais la France manque d'adaptation au travail du XXIème siècle avec notamment

- moins d'Etat et de règlementations
- plus de liberté d'entreprendre (et donc de ne pas être pénalisé en cas de réussite économique)
- moins de charges sur le travail
- plus d'ouverture sur le monde (la francophonie enferme nos concitoyens dans une bulle trompeuse)
- plus de responsabilisation par le monde du travail.

Bref tout le monde connaissait la recette mais le pouvoir actuel a préféré ses petits intérêts catégoriels à ceux des travailleurs de notre pays.

Écrit par : cozin | 28/09/2015

Bonjour,

Peut-être l'occasion pour se plonger dans l'étude des biais statistiques et des erreurs d'interprétation...

Écrit par : bcallens | 28/09/2015

Peut-être l'occasion de se plonger...

Écrit par : bcallens | 28/09/2015

Bonjour à tous,
Un barbu, c'est un barbu, deux barbus c'est des barbouzes, pour reprendre Audiard. Vendredi deux agents de la DGIFP déboule pour un contrôle inopiné de mes fournisseurs (et ils retiennent exclusivement les formateurs !). D'après ce qu'ils me disent ils ont des directives pour contrôler les OF.
Je deviens parano, mais ça fait beaucoup de coïncidences. Quelqu'un est au courant de cette consigne donnée à la DGIFP ? A vous lire et bonne journée.

Écrit par : SYLVAIN | 28/09/2015

Merci Didier - en effet, pour l'instant en tout cas les chiffres sont faibles et les deux tiers des 17.000 validations en août concernent les demandeurs d'emploi. L'enquête du Garf parmi ses membres, qui me paraît assez crédible, donne une perspective peu alléchante - «seules 10% des entreprises envisagent une politique d’abondement du CPF». Et la plupart s'en désintéressent. Les budgets 2015 de 25% des entreprises étaient déjà prévus en baisse - la croissance du PIB a flanché en 2013 et surtout 2014 - cela a un effet mécanique sur les budgets de formation, avec un ou deux ans de décalage. Et les incertitudes pesant sur le CPF ont également largement aggravé la situation. Nous avons à peu près le même chiffre dans nos propres enquêtes.
@Sylvain - oui nous savions que la DGIFP avait reçu des consignes et un budget en hausse pour faire des contrôles chez les OF. On pouvait s'y attendre je suppose. Je pense qu'ils vérifient surtout le travail déguisé, mais c'est à confirmer.

Écrit par : andrew wickham | 28/09/2015

Swing low, sweet chariot coming for to BRING me home... Sorry Andrew.
Mais bon, on fera peut-être moins lees malins contre la verte Erin.

Écrit par : SYLVAIN | 28/09/2015

@Sylvain
Moi je supporte les Gallois en fait. Vous êtes cuits ;-)

Écrit par : andrew wickham | 29/09/2015

@sylvain : il va falloir réviser les britanniques, les anglais, les celtes...et après ça on passe aux poids et mesures (pounds, miles et autres joyeusetés). Ça peut combler l'ennui pendant les matchs de l'EDF...

jpw

Écrit par : jpw | 29/09/2015

Camus, grand commentateur de rugby a dit "L'habitude du désespoir est plus terrible que le désespoir lui-même". Que dire de plus quand on voit le niveau de jeu...

Écrit par : SYLVAIN | 29/09/2015

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