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08/03/2016

T comme....TRAVAIL

Quand travaillons nous ?

Bien sur la question pourrait paraître provocante, tel n'est pas son objet, pour qui s'échine pendant plusieurs heures devant un laminoir, un écran, un volant, une machine-outil, une caisse, des clients qui s’adressent à vous par gestes et parlent à leur portable ou encore des tapis roulants chargés des reliquats de la société de consommation.

Et pourtant ! Qui peut dire qu'il ne s'évade pas de la contrainte physique par la divagation de l'esprit et qui peut dire que le bruit, les odeurs, la tension physique et mentale cessent dès la sortie de l'atelier ou du bureau. Si l'on approche le regard, la frontière entre le travail et le non-travail nous fuit comme la ligne d'horizon.

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L'idée du Dictionnaire de la formation en train de se former

Quand Heidegger travaillait-t-il ? Une des plus importantes oeuvre philosophique a été conçue en marchant dans les montagnes, en regardant "le moment où naissent les nuages". Nietzsche et Rousseau connaissaient aussi les vertus de la marche en montagne pour le travail. Je me souviens de Jean-Claude Quentin, Secrétaire Confédéral FO, qui préparait ses négociations en allant à la pêche au coup.

On peut également se rappeler que Newton découvrit la loi de la gravité en observant la chute des pommes et qu’Einstein aboutit à celle de la relativité en prenant un bain.

Il serait peut être temps d’avoir une autre approche du travail, et du temps, et au passage du salariat, que celle de l’industrie du 19è siècle.

Commentaires

Euh, ce n'est pas Archimède qui ,en prenant un bain, découvrit que
tout corps plongé dans un fluide reçoit de la part de celui-ci une poussée verticale, dirigée de bas en haut, égale au poids du volume de fluide déplacé ?

Cela étant, il est possible qu'Einstein fit quelques réflexions très fructueuses dans sa baignoire.

Sur le fond, je suis d'accord avec vous et cette constatation vaut, je pense, pour toutes les professions intellectuelles. Pour eux, la "comptabilisation" des heures n'a guère de sens. Et les balades à vélo (peut-être à cause d'une meilleure oxygénation du cerveau ?) sont souvent plus "productives" que le temps passé devant son ordinateur...En tout cas, c'est vrai en ce qui me concerne.

Écrit par : bcallens | 08/03/2016

Une conférence se serait tenue à San Francisco en 1995 (avec des grands patrons et des chefs d'Etat) et chacun aurait convenu qu'au milieu du XXI ème siècle peut être 20 % de la population en âge de travailler aurait effectivement un travail. De là l'invention des loisirs numériques sans doute. Le travail sera de plus en plus difficile à créer, à préserver, à développer et ceux qui croient (ou font mine de croire) que le travail est facile, accessible et empêché par des patrons accapareur se trompent d'époque.
Personnellement je travaille environ une soixantaine d'heures par semaine mais il m'est arrivé de travailler avec des clients en marchant sur un chemin de montagne ou un GR au bord de la Manche.
Bref on peut travailler partout mais le risque c'est que bon nombre de nos concitoyens ne travaillent plus nulle part (surtout si l'on plante l'éducation et la formation comme on s'y emploie en France depuis une trentaine d'années)

Écrit par : cozin | 08/03/2016

L'avantage (?!) d'être patron, n'est il pas de travailler où et quand on le souhaite ?

Écrit par : SYLVAIN | 09/03/2016

Il y aura bientôt plus de patrons que d'employés, c'est bien ce qui inquiète certains socialistes (qui va encore voter pour eux ?)

Écrit par : cozin | 09/03/2016

@Sylvain et @Cozin

Cela n'a rien à voir avec la qualité de salarié ou d'employeur mais plutôt entre "catégories" de fonction.

Les métiers "intellectuels" de conception ou de "création" sont tout-à-fait inadaptés à des horaires précis et à une comptabilisation de leur temps. En gros, tout ceux qui sont confrontés à des problèmes intellectuels qu'ils doivent résoudre.

Un chercheur au CNRS, un ingénieur, un avocat travaille en réalité tout le temps (même la nuit en dormant...).

Les exemples sont significatifs d'ailleurs : deux philosophes, deux scientifiques...

Écrit par : bcallens | 10/03/2016

Un chauffeur de taxi Uber n'est pas un travailleur intellectuel sauf qu'il ne compte pas ses heures, est indépendant et n'a que faire du code du travail. Partout on travaillera de plus en plus sur des missions, des chantiers et une fois celui-ci terminé chacun reprendra sa quête de travail.
a ce compte là mieux vaudra être entreprenant, plein de ressource et disposer d'une bonne estime de soi.

Écrit par : cozin | 10/03/2016

C'était bien l'objet de ma remarque ! Effectivement certains métiers (patron notamment, mais pas que) sont peu compatibles avec des horaires fixes. c'est plus la qualité que la quantité qui importe. A l'heure où la modification du code du travail fait débat, il faudrait que tout un chacun (patronat et syndicats) prenne en compte les évolutions des mentalités, de la société. La valeur travail n'en est plus une pour beaucoup, c'est un fait, et les jeunes, sauf l'UNEF (mais on sait pourquoi) justement aspirent à travailler à la carte, loin du carcan metro-boulot-dodo. Choc des générations classique.

Écrit par : SYLVAIN | 11/03/2016

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