04/03/2016
Qualité de la formation : le pire n'est jamais sur...
...mais il faut quand même faire gaffe ! et à propos de gaffe, le référentiel qualité proposé par le Bureau Veritas pourrait bien en être une belle. On conçoit que le marché naissant de la certification des organismes de formation soit une tentation. On rappelle aussi régulièrement sur ce blog que vite et bien c'est deux fois bien. Mais on peut aussi faire vite....et passer à côté. C'est ce qui semble être advenu à ce référentiel dont les bases conceptuelles ne sont riches qu'en confusions, qui contient des erreurs manifestes et qui sanctuarise un modèle dont tous les organismes un peu dynamiques se sont déjà affranchis ou sont en passe de l'être. Comme quoi on peut être un excellent certificateur et se prendre les pieds dans le tapis.
Référentiel possible pour la qualité de vie : sea, sex and sun
Dans une chronique réalisé pour l'AEF, j'ai donc listé les limites et insuffisances de ce référentiel, que l'on trouvera ci-dessous. Et l'on se demande ici sur quelles bases, quels critères, et dans quelles conditions de transparence le CNEFOP, qui doit établir la liste des certifications qui vaudront respect des conditions de Qualité fixées par le décret du 30 juin 2015, prendra ses décisions. Mais bon, le pire n'est jamais sur...même s'il faut vraiment faire gaffe.
REFERENTIEL QUALITE - SI ON EVALUAIT LES REFERENTIELS.pdf
referentiel_certification_de_services_organismes_de_forma...
00:19 Publié dans ACTUALITE DE LA FORMATION | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : qualité, formation, référentiel, aef, cnefop, réforme, éducation, travail
Commentaires
Bonjour,
Si vous considérez, (en votre for intérieur bien sûr !) que la mauvaise foi doit être présumée ou que que le pire est toujours certain, on n'est jamais surpris...
Écrit par : bcallens | 04/03/2016
vous ne serez jamais surpris, bien sûr...
Écrit par : bcallens | 04/03/2016
@bcallens : je présume toujours la bonne foi, culture juridique obligé, et puis j'aime les surprises...avec le risque qu'elles soient parfois mauvaises, comme ici.
Jpw
Écrit par : Jpw | 04/03/2016
Pour la qualité d'une formation il manque un tout petit élément qui peut faire tout échouer, un simple détail : le stagiaire avec ses capacités, ses envies, ses peurs, ses comportements positifs ou négatifs, ses opinions, ses (éventuels) comptes à régler, son inspiration du jour...
Une formation c'est une rencontre qui se produit ou ne se produit pas. Un très bon formateur peut rater complètement sa prestation dans certaines circonstances et inversement un complet débutant se révéler un extraordinaire formateur face à un public acquis et volontaire.
Tout existe avec le facteur humain, du meilleur au pire mais pour le pire, l'incompétence, l'absence d'écoute et de compétences les partenaires sociaux et les pouvoirs publics se sont surpassés depuis 2013 en France.
Si l'on devait décerner une palme d'amateurisme et d'absence de qualité en France, le ministère du travail, les partenaires sociaux et les commissions soviétisantes qui oeuvrent depuis 2013 ont produit un cocktail toxique dont le pays n'est pas prêt de se remettre.
Écrit par : cozin | 04/03/2016
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