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07/07/2013

A moi compte, deux mots...

Certes, la loi de sécurisation de l'emploi du 14 juin a acté l'appellation de Compte personnel de formation. En cela elle a fixé une terminologie, sans pouvoir déterminer exactement à quoi elle correspond.  Il est tout de même curieux de commencer par nommer avant d'avoir défini. Lorsque l'on veut faire du droit à peu près correctement, on fait exactement l'inverse.


Extraits de la matinée du 20 juin 2013 de l'AFREF

Plus grave, alors que l'on considère que les difficultés d'appropriation du DIF ont en partie tenue au décalage entre la dénomination (droit individuel) et le contenu (droit négocié, gestion collective), on recréé sans délai les conditions du même échec. Il faudra en effet expliquer aux salariés que ce compte ne contient pas d'euros, qu'il n'est pas lié au statut mais ne permet d'acquérir des heures que si l'on est salarié, qu'il est personnel mais que les priorités de formation sont fixées par des tiers et qu'il n'est mobilisable qu'en tant que l'on trouve un financeur. Plus généralement, la notion de compte renvoie à une capitalisation qui n'existe guère, tout le dispositif étant conçu, à ce jour, comme une gestion de flux. Plutôt que de s'entêter dogmatiquement à préserver une appellation problématique, on ferait peut être bien de changer à ce compte personnel, deux mots.

Commentaires

Bonjour,

Si les salariés ne connaissent pas, ils ne demanderont pas.

S'ils ne demandent rien , ils n'auront rien.

Je pense que ces deux phrases résument bien plus la question.

Le problème est surtout un problème de communication que personne n'a jamais fait hormis quelques initiatives personnelles qui, faute de moyens, n'ont pu rester qu'à un niveau modeste.

Si cela ne change pas, les mêmes causes produiront les mêmes effets.

Écrit par : bcallens | 08/07/2013

les partenaires sociaux ont joué au dé avec la formation des travailleurs français. Pile les travailleurs perdaient le DIF, face ils perdront le Droit même de se former.

Le DIF était sans doute condamné dès sa naissance par des partenaires sociaux qui ont menti sur leur volonté de développer la formation en 2003.

Quant aux pouvoirs publics ils n'ont aucun courage ni aucun pouvoir, juste celui d'engager l'avenir des français en empruntant en leur nom et en celui de leurs enfants pour tenter de faire croire que rien ne change dans le monde.

Écrit par : cozin | 10/07/2013

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