24/06/2015
Pour ceux qui ont voté contre...
...le fait que les langues soient éligibles au titre du CPF. Une étude sur l'impact des langues en matière de recrutement, de mobilité, de performance, etc. Et pourtant, quatre organisations syndicales ont estimé que cela relevait exclusivement du plan de formation et pas du CPF. L'étude n'était pas indispensable pour démontrer le contraire, mais puisqu'elle est là...Bonne lecture.
ENQUETE LANGUES ET EMPLOYABILITE.pdf
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Commentaires
Bonjour,
Et où voit un aspect du danger que constituent les listes...
On en est à un point où l'on décide pour et à la place du salarié sur quel dispositif et dans quelle discipline il peut se former. Au fond, je considère même que c'est insultant (on devrait voir la question sous cet angle d'ailleurs).
C'est une logique soviétique et malthusienne qui est en place. De plus, on peut se poser la question de la légitimité de ces "décideurs" pour agir de la sorte et tout ceci révèle un état d'esprit particulièrement inquiétant. On leur a donné un pouvoir légal mais en fait ils sont illégitimes pour l'exercer.
Il est urgent de faire du CPF un DIF "amélioré" : la disparition de la portabilité est une excellente chose mais pour le reste...
Dire que les langues seraient du ressort exclusif du plan est une absurdité. Sauf à considérer que les langues ressortent par nature de l'adaptation au poste de travail ce qui serait excessif, on oublie que pour le plan, c'est l'employeur qui décide ; et il ne mettra jamais le chinois mandarin au menu si cela n'est pas essentiel pour lui.
On a vraiment fait ce qu'il fallait pour le CPF échoue. C'est toujours la même chose : chaque fois qu'un dispositif quelconque est ambitieux dans ses objectifs proclamés , on s'arrange ensuite pour le saboter via ses modalités de mise en œuvre.
Écrit par : bcallens | 24/06/2015
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