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27/01/2015

Donner le goût du risque

C’est une annonce pour une émission de Pascale Clark, sur France Inter, avec Vincent Lindon. Nuits blanches. Il y a eu une première, et manifestement, s’annonce la seconde. Pour le teasing, a été enregistré un petit dialogue qui fait sourire :

« C’était bien la première nuit, non ?

-      -  très bien, mieux que je ne pensai…

-      -  mais tu sais que c’est plus difficile la seconde fois…

-       - quand il n’y a plus la surprise de la première ?

-       - et qu’il ne faut pas perdre le charme… »

On se dit qu’on pourrait peut être écouter, que cette complice canaillerie semble bien partie et fait envie. Et puis soudain ceci :

« - Qu’est-ce qu’on risquait la première fois ?

-       - rien !

-       - Et cette fois-ci ?

-       - Rien !

-       - Alors on y va ? ».

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Et bien non, on y va pas. On a plus envie d’aller voir l’absence de risque, la sécurité ronronnante et le confort du pas d’enjeu. Je ne sais pas qui l’on espérait tenter avec cette occultation du risque ni le message qui était caché dedans, si bien caché d’ailleurs qu’il m’a échappé, mais le résultat est l’inverse de celui recherché.  Car franchement, sous couvert d’invitation, avec le slogan Allons y puisqu’on risque rien, on met en branle une machine à inhiber, à avoir peur de l’échec et à ne plus  jamais oser. Tant pis pour Pascale et Vincent, cette nuit-là ce sera sans nous.

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