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19/12/2014

Comment se mettre à l'abri ?

Comme les boulangers, les imprimeurs de presse et quelques autres, les consultants travaillent la nuit pour que la fournée du matin soit à disposition de qui le voudra bien. Voici donc une nouvelle série de questions consacrées à la gestion des parcours professionnels sur six ans. Et les premières interrogations témoignent moins d'un souci d'anticipation, l'objectif de la loi, que de la préoccupation de se mettre à l'abri des sanctions. 

Quel type de formation le salarié doit-il suivre tous les 6 ans ?

Toute action, interne ou externe, quel que soit son objectif, qui répond à la définition de l’action de formation : des objectifs, un programme, un formateur, un suivi et une évaluation.

Est-ce que les actions suivies dans le cadre du CPF permettent de satisfaire l’obligation de formation tous les six ans ?

Uniquement si l’entreprise apporte un plus et qu’elles ne correspondent pas uniquement  à l’exercice de son droit par le salarié. Par exemple, si l’entreprise abonde les heures du compte, ou si elle permet un suivi pendant le temps de travail.

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Qu’est-ce qu’une évolution salariale ?

Il revient à chaque entreprise de la définir, sous le contrôle du juge. On peut penser qu’une simple évolution des minimas (SMIC. Minimas conventionnels) ne sera pas suffisante.

Qu’est-ce qu’une évolution professionnelle ?

Il peut s’agir d’une évolution de l’emploi permettant un développement des compétences, d’un changement de poste ou d’une nouvelle qualification. En l’absence de définition légale, comme pour l’évolution salariale, c’est à l’entreprise qu’il revient de définir les critères de l’évolution. 

Qui contrôle la définition de l’évolution salariale ou professionnelle ?

 L’entreprise doit fournir les critères utilisés au comité d’entreprise. Elle peut être amené à s’expliquer devant le juge en cas de contentieux de la part d’un salarié qui réclamerait l’application des pénalités.

Qui vérifie si le salarié a bien bénéficié de 2 critères sur trois ?

L’OPCA demandera à l’entreprise de déclarer les salariés pour lesquels elle estime ne pas avoir rempli les critères et de verser les pénalités correspondantes. L’OPCA pourrait demander des justificatifs tels que le PV de consultation du comité d’entreprise sur le sujet.

Quelles sont les certifications qui sont prises en compte ?

Toutes les certifications reconnues, donc celles du Répertoire national de la certification professionnelle (RNCP) les certificats de qualification professionnelle (CQP) et les certifications figurant à l’inventaire établi par la Commission nationale de la certification professionnelle peuvent être prises en compte.

Si le salarié a bénéficié de 2 critères sur trois mais que les entretiens n’ont pas été réalisés, la pénalité est-elle due ?

Oui, les conditions sont cumulatives et non alternatives.

Si les entretiens n’ont pas été réalisés les deux premières années, est-ce que la pénalité sera due à la fin des six ans ?

Oui. Il est nécessaire de faire un entretien tous les deux ans et non simplement trois entretiens en six ans.

Quelle est la logique de tout ceci ? 

De garantir l'évolution ou le maintien des compétences soit par la formation, soit par l'évolution professionnelle. 

Le bonheur est-il dans l'évolution ? 

Non, pas toujours. L'évolution de l'emploi peut être un souhait mais aussi un stress pour le salarié. Il est toujours hasardeux de présumer le bonheur d'autrui. 

Commentaires

Ne serait-ce pas utile que les branches professionnelles se saisissent de ces termes et les précisent dans un accord ? Cela sécuriserait les TPE-PME qui ne signeront pas d'accord en la matière.

Écrit par : Gerland | 19/12/2014

C'est effectivement en cours de réflexion (et d'ouverture de négociation) en ce qui concerne ma branche professionnelle (99% d'entreprises de moins de 50 ETP).

Écrit par : ValérieC | 19/12/2014

Ce second volet sur le CPF publié aujourd'hui me semble très utile

le point le plus intéressant que vous abordez selon moi est le suivant
"Est-ce que les actions suivies dans le cadre du CPF permettent de satisfaire l’obligation de formation tous les six ans ?
Uniquement si l’entreprise apporte un plus et qu’elles ne correspondent pas uniquement à l’exercice de son droit par le salarié. Par exemple, si l’entreprise abonde les heures du compte, ou si elle permet un suivi pendant le temps de travail.

Effectivement pour qu'une formation CPF soit prise en compte dans les 2 des 3 critères pénalisant ou non l'entreprise tous les 6 ans, il faut bien qu'elle soit au courant de la prise d'une formation CPF par son salarié (en principe la formation pourrait se dérouler sans l'accord ni même la connaissance de cette action par l'employeur).

Pour que le CPF soit donc utile au salarié (c'est bien le moins) mais aussi à l'employeur (qui n'a pas à payer 3 000 euros en cas de manquement à ses obligations de formation) il faut donc que le 0,2% soit internalisé via un accord CPF

En effet on ne voit pas comment un employeur pourrait se prévaloir de formation réalisées dans le cadre du CPF s'il n'est même pas au courant des contenus, des dates ou de l'intitulé de la formation.

En gros si l'employeur (de plus de 50 salariés) veut prendre en compte le CPF il lui faut signer un accord d'entreprise pour l'internaliser.

Il fera d'une pierre 3 coups :

- il conserve son 0,2% (et n'aura aucune pénalité à payer au cas il n'arriverait pas à le "consommer")

- il peut fixer des formations, des publics, des certifications prioritaires (dont le socle des compétences) et simplifier les circuits de départ en formation (a-t-imaginé le travail administratif quand l'OPCA prendra en charges 50 % des salaires ou les frais annexes ?)

- et enfin grâce au CPF il remplira une des 3 conditions (pour peu que la formation soit certifiante ou un élément de certification)


Pour les entreprises de plus de 300 ou 500 salariés on ne voit pas trop l'intérêt dès lors de ne pas gérer en interne et d'une façon rigoureuse le 0,2% via un accord d'entreprise.

Écrit par : cozin | 19/12/2014

@cozin : je pense au contraire qu'une entreprise n'a, dans un premier temps au moins, aucun intérêt à signer un accord. Elle restreint son budget à 0,2 au lieu d'avoir accès à la mutualisation, elle a des coûts de gestion, elle peut plus difficilement articuler avec des abondements de l'OPCA, elle peut se retrouver à financer des formations qui ne l'intéressent pas (puisque les listes de formation éligibles demeurent les mêmes...) etc. La question ne se posera que lorsque le nombre de demandes sera supérieur aux financements : dans ce cas l'entreprise pourra avoir intérêt à sécuriser son budget. Mais nous n'y sommes pas encore... Du coup je ferai une FAQ sur ce sujet.

Bonne journée

jpw

Écrit par : jpw | 19/12/2014

Si l'entreprise ne prend pas en compte le CPF (ce qu'elle peut parfaitement faire à la différence du DIF) on ne voit pas comment elle pourrait mettre en avant des formations CPF qu'elles n'auraient pas favorisées ou même dont elle ne serait pas au courant.

Par ailleurs tabler sur un faible développement du CPF au démarrage n'est pas raisonnable :

- les salariés dans certaines grandes organisations ne laisseront pas perdre leur 120 heures de DIF

- le DIF avait 10 ans, le temps nécessaire pour que les salariés prennent conscience de leur droit

- dans le cadre du socle des compétences il devrait être assez facile d'utiliser ses heures de CPF (je veux me former 50 heures en informatique/word : je le demande à mon employeur et il ne peut que reporter de 1 ou 2 mois mon départ sur le temps de travail)

Nous ne sommes plus en 2004 (mais évidemment le CPF ne fonctionnera que dans les grandes organisations du fait de l'absence de sanction dans les petites).

Écrit par : cozin | 19/12/2014

@Cozin

"les salariés dans certaines grandes organisations ne laisseront pas perdre leur 120 heures de DIF"
Certes mais les habitudes de consommation devront changer: finis les "DIF bonbons" généreusement concédées par les grandes entreprises sur des thématiques parfois exotiques et à tout le moins très "développement personnel"

"dans le cadre du socle des compétences il devrait être assez facile d'utiliser ses heures de CPF (je veux me former 50 heures en informatique/word : je le demande à mon employeur et il ne peut que reporter de 1 ou 2 mois mon départ sur le temps de travail)"
Sur quoi vous fondez-vous pour évoquer ces modalités de report ?

Écrit par : Gerland | 20/12/2014

Bonjour,

Vous écrivez :

"Qui vérifie si le salarié a bien bénéficié de 2 critères sur trois ?

L’OPCA demandera à l’entreprise de déclarer les salariés pour lesquels elle estime ne pas avoir rempli les critères et de verser les pénalités correspondantes. L’OPCA pourrait demander des justificatifs tels que le PV de consultation du comité d’entreprise sur le sujet."

Pouvez-vous donner vos sources ?

Car la loi du 5 mars dit ceci

"Art. L. 6323-13. − Dans les entreprises d’au moins cinquante salariés, lorsque le salarié n’a pas bénéficié, durant les six ans précédant l’entretien mentionné au II de l’article L. 6315-1, des entretiens prévus au I du même article et d’au moins deux des trois mesures mentionnées aux 1 o , 2 o et 3 o du II dudit article, cent heures de formation supplémentaires sont inscrites à son compte ou cent trente heures pour un salarié à temps partiel,
dans des conditions définies par décret en Conseil d’Etat, et l’entreprise verse à l’organisme paritaire agréé pour collecter sa contribution due au titre de l’article L. 6331-9 une somme forfaitaire, dont le montant est fixé par décret en Conseil d’Etat, correspondant à ces heures.: "

"Dans le cadre des contrôles menés par les agents mentionnés à l’article L. 6361-5, lorsque l’entreprise n’a
pas opéré le versement prévu au premier alinéa du présent article ou a opéré un versement insuffisant, elle est
mise en demeure de procéder au versement de l’insuffisance constatée à l’organisme paritaire agréé.
« A défaut, l’entreprise verse au Trésor public un montant équivalent à l’insuffisance constatée majorée de
100 %. Les deux derniers alinéas de l’article L. 6331-30 s’appliquent à ce versement"

Or, les agents mentionnés à l'article L6361-5 sont :

" les inspecteurs et contrôleurs du travail, les inspecteurs de la formation professionnelle et les agents de la fonction publique de l'Etat de catégorie A placés sous l'autorité du ministre chargé de la formation professionnelle".

Écrit par : bcallens | 19/12/2014

Bonjour
Vous dites que toute action même interne rentrera sera valide pour respecter l'obligation d'une formation tous les 6 ans : y a t'il une durée minimum ? ( 1 journée, 1 heure ?) Doit on être organisme formateur conventionné pour que la formation interne soit acceptée ?
Merci

Écrit par : hoymans | 19/12/2014

@hoyman : la formation interne obéit aux règles générales de validité d'une action de formation : objectifs en terme de compétences, programme, formateur, suivi de la réalisation et évaluation. Et comme pour toute formation il n'y a pas de durée minimale, simplement une durée cohérente avec l'objectif recherché (le temps de pouvoir intégrer les compétences visées).
Et la formation interne ne nécessite pas de déclaration comme OF qui n'est indispensable que pour vendre à l'extérieur de la formation.
cordialement
jpw

Écrit par : jpw | 19/12/2014

@bcallens : les sources ce sont les textes que vous citez. A partir du moment ou l'OPCA est destinataire d'une contribution, il peut réclamer des justificatifs pour savoir si l'entreprise peut s'exonérer ou non de cette contribution.
Cela n'enlève rien à la compétence des agents du contrôle.

Écrit par : jpw | 19/12/2014

Ici, on peut considérer qu'il s'agit d'une sanction...

L'OPCA est ici juge et partie...On sort du cadre légal ici.

Écrit par : bcallens | 19/12/2014

Les OPCA étaient jadis (en principe) les partenaires formation des entreprises, les Pouvoirs publics les transforment, avec la nouvelle réglementation, en supplétifs des services de contrôle de l'Etat. C'est une position très inconfortable.

Écrit par : cozin | 19/12/2014

@Cozin
Tout au contraire, les OPCA sont appelés plus que jamais à s'affirmer comme des partenaires Emploi & Formation de leurs adhérents (Cf. par exemple le projet de décret sur la Qualité mais aussi l'outillage pour l'entretien professionnel [voir les fiches mises à disposition des entreprises sur les sites de différents OPCA]).
Comment d'ailleurs pourrait-il en être autrement s'il peut exister des versements supplémentaires volontaires.

Écrit par : Gerland | 20/12/2014

Non, ce ne sont pas les supplétifs des services de contrôle de l'Etat.

A lire les textes, les entreprises n'ont pas de comptes à rendre aux OPCA.

Écrit par : bcallens | 19/12/2014

@bcallens : euh si, les entreprises ont des comptes à rendre aux OPCA qui font du recouvrement depuis longtemps. C'est en vertu de leur agrément qu'ils sont chargés de collecter, y compris par l'exécution forcée, les contributions légales, et en vertu d'accords qu'ils collectent des obligations conventionnelles. Les entreprises ont bien des obligations vis à vis des OPCA, comme tous les organismes qui gèrent des régimes sociaux.

jpw

Écrit par : jpw | 19/12/2014

Quand je parle des textes, je parle en réalité du texte spécifique applicable ici.

L'article L6323-16 a un caractère répressif. Il s'agit ici de sanctionner une carence de l'employeur.

Écrit par : bcallens | 19/12/2014

@tous
De toute façon, les premiers versements issus de l'abondement correctif ne pourront intervenir qu'à l'horizon de février 2021.
D'ici là, 1 ou 2 réformes auront probablement changé la donne.
;-)

Écrit par : Gerland | 20/12/2014

@ Gerland

Un peu facile quand même...

Le terme d'abondement correctif ne doit pas abuser. Ce n'est pas parce que l'OPCA est destinataire du montant correspondant à "l'insuffisance constatée" qu'il a le droit de constater "l'infraction" (disons les choses ainsi) et de sanctionner.

Est-ce à un OPCA de constater et de sanctionner le fait pour un employeur de ne pas avoir organisé d'entretiens professionnels ?

Si cela avait été le cas, il en aurait été fait mention de manière explicite dans la loi. Ce n'est pas par hasard s''il est fait mention du contrôle de l'administration du travail et de la formation professionnelle : ici c'est l'Etat qui intervient et qui constate les manquements.

Il reste que le texte est rédigé de manière curieuse : il semble inviter les employeurs à se dénoncer eux-mêmes...Mais bon on n'est plus à une curiosité près.

Écrit par : bcallens | 20/12/2014

@bcallens
N'oublions pas le principe de réalité: un OPCA n'aura pas les moyens de procéder à des contrôles en la matière (et la baisse envisagée des taux de COM ajoutée à la multiplication des missions confiées ne fera que renforcer ce point ) et on en restera à du purement déclaratif (ce qui est d'ailleurs aujourd'hui le cas pour le solde du 0,9%).

PS:
1- Le moyen de contrôle suggéré ("le PV de consultation du comité d’entreprise sur le sujet") pose un problème de calendrier car il faudrait que ladite pièce soit établie avant le 1er mars de chaque année.
2- Ce qui laisse perplexe, c'est les modalités selon lesquelles les entreprises pourront transmettre à leur OPCA la déclaration prévue au R6323-3.-I (nécessairement nominative et comportant le NIR du salarié - clé d'identification dans le SI CPF CDC - ce qui entraînera une problématique CNIL).

Écrit par : Gerland | 20/12/2014

@ Gerland

N'oublions pas le principe de réalité: un OPCA n'aura pas les moyens de procéder à des contrôles en la matière.

L'Administration non plus...Faudra renforcer les effectifs !

Écrit par : bcallens | 20/12/2014

@ bcallens
A votre bon cœur...

Écrit par : Gerland | 20/12/2014

un autre problème posé par les pénalités tient au fait qu'elles ne concernent que les entreprises de plus de 50 salariés. Plusieurs branches professionnelles (ou organisations travaillant pour des branches) nous ont fait savoir que les PME/TPE constituant l'essentiel de leur cotisant, il n'y aurait (sauf quelques rares initiatives individuelles) ni organisation des entretiens ni souhait particulier de former leurs salariés sur des formations certifiantes ou qualifiantes.

Ce qui me gène sur ce point c'est le 2 poids/ 2 mesures. Dans une entreprise de plus de 50 salariés les droits à la formation (déjà bien mieux organisés) seront plus ou moins respectés, dans les PME/TPE pas du tout. Et qu'on ne vienne pas nous dire que ce seront les tribunaux (des Prud'hommes) qui rétabliront l'équilibre. Si dans quelques cas isolés ils attribueront (pas avant 2021) des indemnités à des salariés n'ayant pas bénéficié des entretiens pros ou de formations dans le cadre de la loi, cela restera exceptionnel (il y a 3,5 millions d'ent en France).

Cette loi c'est un peu comme si on avait dit en 1936 au monde du travail, les congés payés sont obligatoires dès le premier salarié mais seules les entreprises employant plus de 50 personnes seront pénalisées si les congés payés ne sont pas accordés.

En 2021 donc, dans une TPE qui n'aura rien organisé (ni jamais payé la moindre cotisation du 0,2%) il n'y aura que 120 heures de CPF au compteur, aucun financement ni abondement. Quand on sait que ce sont surtout les PME/TPE qui licencient ou déposent le bilan du fait de la crise, que c'est dans ces organisations que la formation est le moins développée on voit bien l'énorme lacune d'une loi faite une fois de plus pour les grandes entreprises (celles qui comptent plus de 50 salariés au moins) alors qu'on prétendait au contraire favoriser la formation des TPE/PME.

Écrit par : cozin | 20/12/2014

@cozin
On peut aussi considérer que, comme cela est déjà le cas pour les congés individuels, les salariés de ces petites structures auront accès aux formations éligibles au CPF - et notamment à celles de l'inventaire et du socle - indépendamment des capacités financières de leur employeur [qui sont par ailleurs exemptés de versement à ce titre].

Écrit par : Gerland | 20/12/2014

"Les salariés des petites structures auront accès aux formations éligibles au CPF", peut être mais sans aucun accompagnement et qu'on ne nous parle pas de cette plaisanterie du Conseil en évolution professionnelle, un fantasme technocratique encore plus hypothétique que le CPF.

Dans cette loi il y a un peu de bon (le socle des connaissances, l'entretien pro, la menace de pénalités si on ne forme pas) et pas mal de mauvais ou de chaos prévisible : le CPF (qui ne sera qu'un réceptacle vide pour beaucoup), les 4 000 formations qualifiantes et longues que personne ne pourra (ni ne voudra) entreprendre (si jamais elles étaient financées) ou encore le Conseil en Evolution Professionnelle (comment remplacer les utiles bilans de compétences par un conseil impersonnel et sans intérêt !)

En fait tout cela est très naïf, ce dont ont besoin la plupart des travailleurs c'est de se former régulièrement (tout au long de la vie) pas une fois durant 300 ou 400 heures sur une qualification dont l'employeur n'aura souvent que faire.

Écrit par : cozin | 20/12/2014

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