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27/08/2009

On a tous bien raison !

Il n'est pas nécessaire d'écouter pour entendre, mais parfois tentant d'écouter lorsqu'on entend. Dans le bus, dans le métro, dans la rue, au café, au restaurant, en tout lieu et en tout temps les conversations affluent aux oreilles de ceux qui n'y participent pas. Les sujets sont variés, parfois surprenants, trop peu souvent hélas, mais s'il fallait désigner LE sujet le plus fréquemment abordé, celui par lequel tout commence et finit il s'agirait certainement de celui-ci : j'ai raison. J'ai raison de penser ce que je pense, j'ai raison d'avoir eu le comportement que j'ai eu avec mon amoureux(se), mes collègues, mes ami(e)s, ma famille, j'ai raison de faire ce que je fais, j'ai raison de m'abstenir, j'ai raison de t'en parler...j'ai pas raison ?

Le_songe_de_la_raison - Goya.jpg
Goya - Le songe de la raison

La devise de la monarchie britannique "Never explain, never complain" est décidément bien lointaine. Se justifier et se plaindre occupent le temps et l'espace. Besoin de se rassurer ? doutes exprimé sous forme de certitudes ? demande d'être conforté ? consolé ? reconnu ? encouragé ? quel que soit son objet, la demande est manifeste. L'erreur est-elle aussi inadmissible qu'il faille toujours persuader, et se persuader, que l'on a raison ? et raison par rapport à quoi ? quelles valeurs, quelle éthique, quels principes, quelle cohérence ? voilà beaucoup de questions en fait, ai-je bien eu raison d'écrire cette chronique ?

Note : en complément, un texte envoyé par Nathalie Duffort qui raconte l'histoire d'un homme qui apprend de ses erreurs.

Portrait Yoann Services par N Duffort.doc

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