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21/02/2017

Venez ! c'est plein, mais il reste de la place !

Le jeudi 2 mars DEMOS organise un petit-déjeuner consacré au CPF en 2017, après les divers élargissements de la loi Travail et dans un contexte financier qui commence à se tendre. Preuve en est que certains taux de financement, et surtout d'abondement fondent au rythme du réchauffement climatique. A ce titre, 2017 sera une année particulière : avec encore des opportunités mais sans aucun doute avec une transition vers une régulation accrue du dispositif. Et pour les universités d'entreprise, les organismes corporate, il y a encore l'effet du DATA-DOCK au 30 juin prochain et l'obligation de formaliser ses pratiques...ou de trouver un partenaire. Si vous souhaitez participer au débat, rejoignez les 150 inscrits et rendez-vous dans l'amphithéâtre de l'Arche à la Défense...et non, on ne fait pas ça sur la plage !

Ah au fait, pour s'inscrire, c'est gratuit et c'est ici

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Commentaires

Pourrait-on envisager, nous, OF, d'établir une charte qualité commune à faire remplir aux Opcas et Pôle emploi et autres prestataires publics pour qu'ils s'engagent eux-mêmes en matière de qualité de traitement des dossiers :
- délais de traitement
- délais d'envois de prises en charge rapides
- harmonisation des documents à transmettre car chacun fait à sa sauce
- délais de règlement raisonnables
- réception possible des factures et autres preuves d'actions de formation par mail car les courriers ont tendance, au moment de la facturation, a systématiquement se perdre. La Poste aurait-elle, peut être-éventuellement-à tout hasard, pour consigne de ne perdre que les factures transmises aux Opca !
Imposer de la qualité, de la rapidité, du résultat et des preuves, de la réactivité et des bas prix aux organismes de formation, pourquoi pas même si nous ne sommes pas tous des gens peu sérieux (merci cash investigation), mais imposer des règles ne peut-il pas induire que l'on est en capacité de soi-même les appliquer.
Malheureusement, je sais que cette idée de Data-Dock inversé n'est que vaine utopie (le pléonasme est volontaire vous l'aurez compris) puisque le vrai pouvoir est aux mains des financeurs.

Écrit par : Karine | 22/02/2017

@ karine : en formation on peut adapter un proverbe californien (qui concerne les vignobles là-bas)
" pour gagner une petite fortune dans la formation, c'est très facile, il suffit d'y investir une grosse fortune"

Écrit par : cozin | 22/02/2017

Bonjour Karine,
Un constat en forme de questions :
- quels sont les OPCA certifiés ISO parmi les 20 ?
- les OPCA certifiés sont-ils les OPCA plus performants ?

Si l'on répond : très peu à la première question et pas forcément à la seconde, alors on se demande pourquoi il faut en passer par la certification pour les OF.

Mais il suffit de ne pas se poser de question et il n'y a plus de problème.

jpw

Écrit par : jpw | 22/02/2017

Oui je suis entièrement d'accord avec ces constats, et entre les rapports entre certification/qualité/confomité.... vaste débat et sans doute vain...

Écrit par : Karine | 23/02/2017

Je pense qu'on devrait dans l'ordre de 2017 à 2022 certifier qualité
- les hommes politiques
- les fonctionnaires
- les partis politiques
- les syndicats
- les salariés
- les patrons
- les travailleurs
- les parents
- les enfants
- les 7 milliards de terriens

On ne sait pas si les choses iraient mieux mais ça occuperait des dizaines millions de personnes oisives.

Écrit par : cozin | 23/02/2017

@Cozin

L'ordre de votre énumération est significatif. En ce qui me concerne, j'aurais utilisé un autre classement :

1) Les hommes politiques (ils n'ont même pas à présenter un casier judiciaire vierge ! De plus, les condamnations n'ont aucun effet sur les nominations même pour des postes qui ne relèvent pas d'une élection (ministres, secrétaires d'Etat...)

2) Les femmes politiques (c'est la conséquence de l'égalité. Comme le disait françoise Giroud en son temps : "La femme serait vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente."
3) Les partis politiques
4) Les syndicats
5) Les patrons (à nuancer en raison de la multiplicité des cas de figure. On ne confond pas l'artisan avec le patron d'une multinationale).
6) Les parents.
7) Les travailleurs. Ici j'observe que vous en faites une catégorie à part. Ce ne sont ni les salariés ni les fonctionnaires. Qui sont-ils ? Les "travailleurs indépendants" ? Ici aussi, une classification interne serait nécessaire avec beaucoup de nuance.)
Quant aux enfants, ils sont encore en apprentissage, ils n'ont pas à être "certifiés" prématurément.

Écrit par : bcallens | 23/02/2017

Quand on parle de patrons, il s'agit de TPE-PME, pour les multinationales, ils sont PDG, présidents de directoires mis en place par des actionnaires mais n'ont jamais investi dans une entreprise. Ce ne sont pas des patrons mais des gestionnaires, ce ne sont pas réellement leurs entreprises, ils sont détenteurs d'un mandat.
Donc non il ne faut surtout pas confondre les patrons et les autres...

Écrit par : Karine | 23/02/2017

Bonjour,
La formation est un métier de filous, d'escrocs, d'incompétents...

Je viens de lire le rapport de la Cour des Comptes qui épingle une fois de plus la profession. Pour les aficionados des lectures "enfoncer des portes ouvertes, rien de nouveau sous le soleil", voici le lien

http://www.ccomptes.fr/Accueil/Publications/Publications/Rapport-public-annuel-2017

Mention particulière au deux dernières pages
"Ainsi, depuis 2010, on note que 4 124 contrôles de prestataires de formation ont été engagés et que les décisions prises concluaient à des sanctions financières pour 562 d’entre eux (soit 13,6 % des organismes contrôlés) pour un montant de 66,39 millions d’euros (3,1 % des sommes contrôlées).

Si l’on s’attache aux seules décisions de redressement pour
manœuvres frauduleuses qui se traduisent par un versement au trésor public, il ressort qu’elles ont été prononcées dans 135 contrôles (3,3 % des contrôles) et ont généré des sanctions à hauteur de 18 millions d’euros, soit 1 % des sommes contrôlées "

Dire qu'il y en a qui sont payés pour faire ça" comme le disait le Jugnot des Guignols (pour les plus anciens d'entre vous).

keep on rockin.

Écrit par : sylvain | 07/03/2017

@sylvain : ce que les rapports ne disent jamais, c'est que les sanctions annoncées sont les sanctions figurant dans les notifications de contrôle. Le plus souvent, elles sont ensuite réduites quant elles ne sont pas anéanties par les juges (souvenir d'un OPCA passant d'un redressement de 2 millions d'euros à...0 lorsque l'on est allé devant le juge). Dès lors, ces chiffres n'ont pas une grande réalité. Entre les suspicions illégitimes et les chiffres absurdes, on est partis pour un diagnostic de grande qualité qui permettra sans nul doute de trouver enfin la réforme qui aboutira à la martingale. Et en plus le Stade Toulousain perd tous les dimanches ! et on tue les canards à foie gras ! il manquerait plus qu'il pleuve et ce serait le ponpon. Ah tiens, il pleut...

Écrit par : jpw | 07/03/2017

Oui, triste de voir le Stade de Charvet, Bonneval, Cordorniou, et consort à ce niveau. Mais à La Rochelle il pleut souvent et surtout on forme des jeunes. C'est encourageant.
Bonne journée.

Écrit par : sylvain | 08/03/2017

Sans vouloir tomber dans le catastrophisme ou le déclinisme (et je ne suis pas les matchs du stade Toulousain !) je pense que tout ce qui concerne la formation sera vain en France (les réformes, les contrôles, la qualité, les financements) tant qu'on n'aura pas réglé quelques problèmes de fond

- Pourquoi et comment on travaille ?
- Le travail est-il encore une valeur et un repère structurant ou n'est-ce qu'un relent de l'esclavage et des temps anciens ?
- l'Etat a-t-il encore la capacité et l'intelligence pour guider la société ?
- l'école peut-elle rester la grande garderie qu'elle est devenue depuis peut-être 2 générations (après 68)
- les travailleurs français ont-ils réellement envie d'apprendre et de progresser ?
- les partenaires sociaux sont-ils devenus autre chose que des comédiens du social
- les entreprises et leurs directions misent-elles encore sur la France ?


Dans les quelques entreprises où survit un service formation (merci la réforme de 2014 qui a fait disparaître nombre de services formation) on est confronté désormais à une terrible inertie sociale, professionnelle, organisationnelle et éducative.

Pour le CPF (comme jadis avec le DIF) seuls les quelques rares RF habités par leur métier parviennent à développer quelques nouvelles actions de formation, les autres, tous les autres pensent à un avenir ailleurs et expédient les affaires courantes tout en faisant de la figuration sociale (ils font du présentéisme dans les innombrables réunions sociales obligatoires)

Écrit par : cozin | 08/03/2017

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